Monday, June 28, 2010

MONSATAN ET SES VALETS AFRICAIN A L’ASSAUT DU BURKINA FASO et DE l’AFRIQUE…



L’association cotonnière africaine (ACA) – qui regroupe les acteurs de la filière coton en Afrique - a tenu son 8ème congrès annuel du 11 au 13 mars 2010 à Yaoundé, Cameroun, sur le thème du « coton africain face à ses défis ». Parmi les principaux points à l’ordre du jour, l’introduction des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans plusieurs pays africains.

Le ton a été donné avant l’ouverture du congrès par Iya Mohamed, patron de la société camerounaise de coton : « Nous devons passer des exploitations familiales aux grandes surfaces et, avec l’introduction éventuelle des bio technologies, la production des pays membres de l’ACA pour rait augmenter de 30%. » [2]

Ainsi qu’on pouvait le lire dans l’édition du 11 mars 2010 du quotidien camerounais Mutations, l’introduction de semences GM est perçue localement comme «l'avenir de la culture du coton en Afrique […] tant les partenaires multilatéraux viennent de saluer les bons résultats enregistrés par le Burkina Faso notamment… » [3]

Monsanto et ses valets à l’assaut du Burkina Faso

« Nous sommes venus dire aux paysans (Burkinabè) que l’objectif affiché pour cette campagne agricole (2010/11) est d’ensemencer 80 % de nos surfaces en coton génétiquement modifié et 20 % en conventionnel, afin de produire 600 000 tonnes de coton graine », indique Oumar Gadiaga, le directeur des intrants et du crédit à la Société burkinabé des fibres textiles (Sofitex).

La Sofitex, la principale société cotonnière du pays, espère en produire 515 000 tonnes. Le reste sera produit par Faso coton ( Groupe IPS de l’Aga-Khan) et la Société cotonnière du Gourma (Socoma).

« Pour réaliser leurs objectifs, les trois sociétés cotonnières ont mené une véritable opération de charme auprès des producteurs en organisant plusieurs forums à travers les zones cotonnières afin de les convertir au coton Bt (Bacillus thuringiensis), écrit Pascal Coesnon. 4

« Les cadeaux… »

« Dans les 26 États membres (actifs) de l’association cotonnière africaine où plus de 50% de la population vit généralement avec moins de 2 dollars US/jour, le lobbying intensif et les armes de persuasion douce que sont les voyages d’études, les sessions de formation tous frais payés et « les cadeaux » [11] viennent facilement à bout des convictions de la plupart des décideurs et des leaders de la société civile. On peut dès lors comprendre avec quelle aisance et quelle assurance l’industrie agroalimentaire pro-OGM fait main basse sur le coton africain, malgré la résistance essentiellement psychologique des groupements de petits paysans. » écrit Guy Gweth (5)

Enjeux et conséquences du coton Bt de Monsanto sur la filière cotonnière au Mali et dans la sous-région.

Le coton Bt génétiquement modifié (GM) de Monsanto :

Cheval de Troie…

• Le dernier clou dans le cercueil des cotonculteurs et le cheval de Troie des multinationales de biotechnologie (Monsanto, Syngeta, Dow Agro Science, Bayer, etc.) pour le contrôle total de la filière et de toute l’agriculture vivrière au Mali et dans la sous-région.

Comme écrit GRAIN dans son rapport sur l’introduction du coton GM au Mali et dans la sous-région :

« Le coton Bt ( de Monsanto) est le cheval de Troie des multinationales ; leur porte d’entrée en Afrique de l’Ouest, pour assurer leur mainmise sur les semences cotonnières, et, éventuellement, pour contrôler toute l’agriculture de la sous-région. Le but est d'introduire en Afrique de l'Ouest les cultures génétiquement modifiées brevetée. »

Le rapport complet « Le coton Bt à la porte de l’Afrique de l’Ouest : il faut agir ! » et d’autres excellents articles et rapports sur les enjeux et conséquences du coton Bt et des OGM dans la sous-région sont disponibles sur le site de Grain au lien suivant : http://www.grain.org/btcotton/

Les véritables conséquences socio-economiques du coton bt

Enjeux socio-économiques:

SPIRALE D’ENDETTEMENT ET FAILLITE DES COTONCULTEURS

• Culture de coton GM non-rentable pour les petits producteurs de coton en Afrique et dans les pays du Sud.

Coûts de production

• Coûts de production du coton GM largement supérieurs au coton bio et au coton conventionnel

• Coûts des semences largement supérieurs aux prix de semences bio et conventionnelles. ( coût des semences Bt varie en fonction des pays)

a) Exemple : Coûts des semences du coton Bt de Monsanto (Inde):

• OGM : 45 euro/ha
• Bio : 6 Euro/ha
• Conventionnel : 1.5 euro/ha

b) Coûts d’utilisation liés au brevet : (« Bollgard 2 »: $100/ha = 45000- 50,000 FCFA/ha)

• Pas de réduction dans l’utilisation et dans le coût des insecticides: Au contraire, Les insectes développent de la résistance au coton Bt, ce qui oblige les cotonculteurs à pulvériser de plus en plus d’insecticides, les entrainant ainsi dans un cercle vicieux et dans une spirale d’endettement.

. Coton Bt ne combat pas tous les insectes ravageurs du coton, notamment les principaux qui prolifèrent au Burkina Faso, au Mali et dans la sous-région.

• coût des semences GM (30,000 fcfa/ha) + coût du brevet du coton bt de Monsanto (45,000-50,000 fcfa/ha) largement supérieurs au cout des insecticides au Mali : 30,000-35,000 fcfa/ha

Requis 2 fois plus d’eau! En cas de sécheresse, faillite des cotonculteurs!

Rendement:

• Rendement du coton Bt inférieur au coton conventionnel : -35% en Inde ; 50 capsules contre 100 capsules pour le coton conventionnel.

• Les semences de coton Bt n’ont pas été génétiquement modifiées pour accroître les rendements.

Qualité

Qualité médiocre de la semence, de la graine de coton et de la fibre

• Témoignage publique de *William Dunavant ( *Président de la plus grande entreprise américaine de négoce du coton): « Je suis d’avis que la semence du coton bt est un problème très sérieux et beaucoup de gens partagent mon avis. »

Prix de vente

• Prix du coton Bt inférieur au prix du coton conventionnel à cause de la qualité inférieure de la fibre.

• Prix dicté par le marché/casino mondial, manipulé par les spéculateurs et les multinationales en leur faveur ( mécanisme économique et politique favorisant la surproduction) et influencé de manière préjudiciable par les subventions.

Causes économiques et structurelles liées à l'effondrement du secteur

• Subventions EU/UE => surproductions => chute des cours de la fibre sur le « marché/casino mondial. »

• Dévaluation du $US (conséquence de la politique monétaire frauduleuse de la Banque (privée) Fédérale Américaine (FED))

• Augmentation constante et exponentielle du coût des intrants (conséquence directe de la dévaluation du $US qui se traduit par l’augmentation du prix du baril de pétrole).

Pas de valeur ajoutée au coton; fibre exportée à l'état brut; prix dicté par le marché/casino mondial.

• Conjugaison de ces facteurs (exogènes) est à la source de l’effondrement du secteur.

. Donc, le Coton Bt ne résout pas le fond du problème de la filière

AU CONTRAIRE, le coton Bt de Monsanto ACCENTUE le problème en proposant comme solution à l’effondrement du secteur d’augmenter les rendements, dans un contexte de surproduction qui fait chuter les cours et qui est à la source de l’effondrement du secteur!

Perte et destruction de marché

• Perte et destruction de marché dans les pays importateurs (UE, etc.) interdisant les produits OGM (ex: coton, café, cacao, etc. = principales cultures d’exportations de l’Afrique vers l’UE)

CONTAMINATION GENETIQUE ET BREVETAGE DES SEMENCES

• Contamination génétique (inévitable et irréversible) et brevetages de toutes les semences cotonnières contaminées = contrôle de toute la filière cotonnière au Mali et dans toute la sous-région...

• Cotonculteurs interdits de sauvegarder et de replanter les semences l’année suivante :

• Cotonculteurs « légalement » contraint d’acheter chaque année les semences et les produits phytosanitaires auprès de la multinationale qui détient le brevet sur les semences GM (Monsanto).

• Dépendance imposée par le biais du mécanisme dit « Terminator Technology» qui rend les semences contaminées stériles après la première récolte...

Résultat:

• Dépendance totale des cotonculteurs auprès de Monsanto qui contrôle la semence GM, les produits phytosanitaires, et le prix d’achat du coton. Le cercle de la dépendance totale est bouclé.

• Spirale de l’endettement, faillite économique, saisi et privatisation des terres.

• Exemples: Suicides de + 200,000 cotonculteurs en Inde qui ont semés les « graines
de la mort » depuis 2003. ( lire les articles et voir la vidéo en lien ci-dessous sur le génocide des cotonculteurs indiens qui ont semé le coton Bt de Monsanto…)

Conséquences sanitaires et ecologiques

Modifications des Lois de la Nature et de la Vie…: avec quelles conséquences…???


• Conséquences incalculables et IRREVERSIBLES de la manipulation génétique des organismes vivants et des semences sur la santé humaine, les animaux, l’environnement et sur l’ensemble de la biodiversité. ( lire les articles en lien ci-dessous sur les conséquences sanitaires et écologique des OGM)

Irréversibilité: flux de gènes bt dans l’environnement irréversibles!

CONFISCATION ET PRIVATISATION DES TERRES DES PAYSANS

Confiscation et privatisation des terres des paysans à travers l’endettement et la faillite économique programmé et inévitable des cotonculteurs:

=> Coût exorbitant des intrants et du prix des semences brevetées (qui contiennent le gène dit « Terminator » qui rend la semence stérile après la récolte) + faible rendement + prix d’achat non-rémunérateur du coton fibre = non-rentabilité des paysans = endettement, faillite économique => saisi des terres.

MONOPOLE DE LA CULTURE INDUSTRIELLE DU COTON AU MALI ET EN AFRIQUE PAR LES MULTINATIONALES

« Nous devons passer des exploitations familiales aux grandes surfaces et, avec l’introduction éventuelle des bio technologies, la production des pays membres de l’ACA pour rait augmenter de 30%. » Iya Mohamed, DG de la société camerounaise de coton [2]

Contrôle total de la filière par Monsanto et les multinationales étrangères:

Les semences GM brevetées, les intrants, les terres, l’égrenage (privatisation des sociétés cotonnières dans la sous-région), et le prix et la vente de la fibre. La boucle est bouclée.

Conséquences :

• Cotonculteurs dépossédés de leurs terres, sans semences, sans emplois, sans revenus et sans avenir… (+ 10 millions en Afrique)

CONSEQUENCES (PROBABLES) DU MONOPOLE DE LA CULTURE DU COTON EN AFRIQUE PAR LES MULTINATIONALES:

a) PLANTATIONS DE COTON CULTIVES AVEC LA MAIN D’ŒUVRE LOCALE

• paysans dépossédés de leurs terres seront recrutés comme travailleurs agricoles pour produire du coton sur les terres saisies et privatisées.

CONSEQUENCES : RETOUR A L’ESCLAVAGE DANS LES PLANTATIONS DE COTON!

• Les subventions cotonnières américaines avaient remplacées les esclaves africains sur les plantations de coton au Etats-Unis.

• Le coton Bt de Monsanto restitue l’esclavage dans les champs de coton en Afrique, 160 ans après l’abolition (officielle) de l’esclavage !

• L’Histoire se répète tragiquement, avec – une fois de plus – le soutien et la complicité des « dirigeants » africains…

OGM, OMC, URUGUAY ROUND ET SUBVENTIONS COTONNIÈRES & AGRICOLES

En délocalisant la production de coton (GM) et l’agriculture industrielle (basée sur les OGM) dans les pays du Sud, les pays du Nord gagnent sur deux fronts: ils permettent d’éliminer les subventions cotonnières et agricoles (+ $US 300 milliards/an) qui sont à la source du contentieux entre les pays du Nord et ceux du Sud à l'OMC, afin de conclure l’accord commercial de l’Uruguay Round pour la libéralisation mondiale du commerce et de l’économie. (note: Budget Farm Act 2009: Obama a demandé (en mars 2009) au Congrès américain la suppression des subventions cotonnières… !)

OGM: une pierre, deux coups…

Permet le contrôle total de la filière cotonnière en Afrique et de toute l’agriculture vivrière dans les pays du Sud et la libéralisation du commerce mondial au sein de l’OMC (Uruguay Round)

II. Enjeux et conséquences des OGM sur l’agriculture vivrière et sur les populations africaines.

OGM: "Arme alimentaire"

CONTROLEZ LE PETROLE ET VOUS CONTROLEZ LES NATIONS
CONTROLEZ LA NOURRITURE ET VOUS CONTROLEz LES PEUPLES


Henry Kissinger - Secrétaire d'Etat américains sous Nixon ( et Prix Nobel de la Paix!)

Mécanisme: contamination, stérilisation et brevetages des semences

• Contamination inévitable et irréversible et brevetage des semences contaminées, et la stérilisation de toutes les semences et cultures vivrières à travers le mécanisme de la " Terminator Technology" qui rend les semences stérile après la récolte.

Note : les zones cotonnières du Mali et de la sous-région sont en même temps le « grenier » de la production vivrière…

Conséquences:

CONTRÔLE TOTAL DE L’AGRICULTURE VIVRIERE AU MALI, DANS LA SOUS-REGION ET SUR L’ENSEMBLE DU CONTINENT AFRICAIN PAR UNE POIGNEE DE MULTINATIONALES DE BIOTECHNOLOGIE!

• Disparition progressive et totale de toutes les semences vivrières traditionnelles à travers la contamination génétiques.

• Dépendance totale des paysans sur une poignée de multinationales de biotechnologie pour s’approvisionner en semences (5 multinationales détiennent actuellement +90% des semences vivrières génétiquement modifiées dans le monde (OGM))

• Contrôle de toute l’agriculture vivrière et donc de la vie de toutes les populations africaines entre les mains de ces multinationales…

• Contrôle des semences = contrôle de la nourriture = contrôle de la vie!

Lire National Security Memo 200 (NSSM 200) document officiel (declassifié) du gouvernement américain publié par Henry Kissinger (Secrétaire d'Etat sous Nixon) qui décrit les objectifs géopolitiques (cachés) des OGM: "Arme" alimentaire, indépendance énergétique des EU, production d'agrocarburants, accaparement des ressources minières géostratégiques dans les pays "surpeuplés" du Sud, eugénisme et réduction/génocide des populations jugées "inférieures", etc.

SAISI & PRIVATISATION DES TERRES

Saisi et privatisation des terres à travers les mécanismes suivants :

• contrôle et augmentation des prix des semences, des intrants, manipulation/baisse du prix d’achat des produits agricoles = non-rentabilité des paysans, endettement, faillite économique, saisi des terres.

• Poursuites et actions juridiques contre des paysans - dont les champs et les cultures ont été involontairement et à leur insu contaminés par un flux de gènes brevetés - pour violation des clauses juridiques relatives à l’utilisation du droit de brevet détenu par les multinationales de biotechnologie.

MONOPOLE ET CONTROLE TOTAL DE L’AGRICULTURE VIVRIERE

• Monopole des semences vivrières + confiscation et privatisation des terres = contrôle de toute l’agriculture vivrière au Mali, dans la sous-région et sur l’ensemble du continent africain par une poignée de multinationales…

Résultat:

• Des millions de paysans vont se retrouver dépossédés de leurs terres et sans semences...( +80% des populations africaines vivent de la terre = + 700 millions personnes !)

• Comment vont-ils se nourrir… ? Que vont-ils faire pour vivre… ? Ou vont-ils aller… ?

• Dépendance totale de toute la population africaine sur une poignée de multinationales pour manger et donc pour vivre…

• Contrôle absolue sur la vie de millions de personnes en Afrique par une poignée de multinationales…

• Misère et chaos INDESCRIPTIBLE, famines, révoltes, guerres, etc.…

PRODUCTION D'AGROCARBURANT

Les multinationales de biotechnologies vont privilégier la production d'agrocarburants sur les terres saisies et privatisées au détriment de la production vivrière pour servir les intérêts géopolitiques des Etats-Unis et des pays du G8:

=> Indépendance énergétique du pétrole: Agrocarburant (pourghere/jatropha).

OGM : « ARME ALIMENTAIRE »: contrôle de la chaine alimentaire mondiale

« Contrôlez le pétrole et vous controlez les nations.
Controlez la nourriture et vous controlez les peuples.
»
Henry Kissinger

OGM : EUGENISME ET GENOCIDE

• réduction des populations jugées « inférieures » et non désirables à travers la famine (politique de l’eugénisme)

• contrôle et accaparement des ressources géostratégiques des pays du Sud, etc. (Rockefeller/Kissinger, etc. (lire > NSSM 200, Henry Kissinger)

CONSEQUENCES DU COTON Bt ET DES OGM EN AFRIQUE ET DANS LE MONDE.

PLUS GRAND GENOCIDE ECONOMIQUE, SOCIAL ET ECOLOGIQUE DE L’AFRIQUE ET DE L’HUMANITE !

Ci-dessous des articles publiés sur ce blog sur les enjeux et les conséquences économiques, sociales, et écologiques du coton Bt et des OGM et des objectifs géopolitiques (cachés) des OGM…

Objectifs géopolitiques (cachés) des OGM:

Excellent livre sur les objectifs géopolitiques (cachés) des OGM:

http://yajnacentre.blogspot.com/2010/07/ces-trois-ou-quatre-dernieres-annees.html


http://yajnacentre.blogspot.com/2009/06/ogm-larme-de-rockfeller-de-bill-gates.html

http://yajnacentre.blogspot.com/2009/01/le-coton-genetiquement-modifie-le.html

http://yajnacentre.blogspot.com/2009/04/enjeux-des-ogm-en-afrique.html

http://yajnacentre.blogspot.com/2009/03/ogm-genocide-economique-social-et.html

http://yajnacentre.blogspot.com/2009/12/real-consequences-agenda-of-gmos.html
(anglais)

Enjeux et conséquences économiques & sociales du coton Bt

http://yajnacentre.blogspot.com/2010/05/coton-bt-les-faits-derriere-le-battage.html

http://www.grain.org/btcotton/

Rendement

http://yajnacentre.blogspot.com/2009/05/les-ogm-naugmentent-pas-les-rendements.html

Conséquences écologiques du coton Bt

http://yajnacentre.blogspot.com/2009/03/le-coton-bt-de-monsanto-detruit-la.html

Articles sur le coton Bt et les OGM en Afrique

http://yajnacentre.blogspot.com/2009/06/projet-regional-sur-la-biosecurite.html (PRB Uemoa)
http://yajnacentre.blogspot.com/2010/05/monsanto-lassaut-de-lafrique.html

http://yajnacentre.blogspot.com/2009/07/les-ogm-lassaut-de-lafrique-de-louest.html

Articles sur l’introduction du coton Bt au Burkina Faso

http://yajnacentre.blogspot.com/2009/07/monsanto-lassaut-du-burkina-faso.html (Monde Diplomatique)

http://yajnacentre.blogspot.com/2009/04/opposition-au-coton-bt-de-monsanto-au.html

http://yajnacentre.blogspot.com/2009/04/limplantation-rampante-du-coton-bt-au_15.html

http://yajnacentre.blogspot.com/2009/04/burkina-faso-autorisation-commerciale.html

http://yajnacentre.blogspot.com/2009/04/limplantation-rampante-du-coton-bt-au.html

http://yajnacentre.blogspot.com/2009/03/le-coton-bt-de-monsanto-envahi-le.html

http://yajnacentre.blogspot.com/2010/05/francois-traore-fait-la-promotion-du.html

http://www.abcburkina.net/content/view/382/64/lang,fr/

Articles et reportages vidéo sur le génocide des cotonculteurs en Inde


Reportage vidéo sur le génocide des cotonculteurs qui ont semé le coton Bt de Monsanto en Inde

http://www.youtube.com/watch?v=s4Ko-tmDHiU

http://www.dailymotion.com/video/xqqe3_le-coton-ogm-tue

Articles sur le génocide des cotonculteurs indiens

http://yajnacentre.blogspot.com/2009/06/ogm-monsanto-et-le-genocide-des.html (génocide inde Andrew Malone

http://yajnacentre.blogspot.com/2009/04/le-coton-bt-de-monsanto-et-le-genocide.html

http://yajnacentre.blogspot.com/2009/03/les-ogm-et-le-genocide-des-paysans.html

Merci de transmettre cette information au plus grand nombre au Burkina Faso et dans la sous-région afin d’éviter le génocide qui se prépare dans au Burkina Faso, dans la sous-région et en Afrique…

Sources citées:

[2] Cf. Jeanine Fankam, « Conclave à Yaoundé autour du coton africain », Cameroon Tribune, 12 mars 2010.
[3] Lire Léger Ntiga, « Regard : au nom de la relance », Mutations, 11 mars 2010.
[11] Yves Hardi, « Burkina Faso : le coton Monsanto emballe les paysans », Alternatives internationales n°43, Juin 2009.
4 http://indices.usinenouvelle.com/matieres-premieres-industrielles/le-burkina-faso-developpe-le-coton-transgenique.3004
5) http://www.grioo.com/ar,ogm_main_basse_sur_le_coton_africain,18805.html

Sunday, June 06, 2010

MONSANTO A L'ASSAUT DE HAITI: UN NOUVEAU TREMBLEMENT DE TERRE!



par Jessica Nadeau

http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-generales/international/23619-monsanto-haiti

Jeudi, 03 juin 2010

Des organisations d’agriculteurs haïtiens, appuyés par des groupes québécois et canadiens, dénoncent la multinationale Monsanto, qui «profite» du tremblement de terre pour s’implanter dans le pays dévasté grâce à un don de 475 tonnes de semences de maïs et légumes hybrides distribués aux agriculteurs haïtiens par l’Agence américaine d’aide internationale (USAID).

Un «don» considéré comme un «cadeau mortel» par Chavannes Jean Baptiste du Mouvement paysan de Papaye (MPP), qui lance un appel à la solidarité internationale pour dénoncer «Monsanto et ses complices» à travers l’organisme Mouvement paysan international Via Campesina.

«Monsanto profite de la catastrophe qui est arrivé chez nous et de l’ignorance des paysans, explique l’agronome de réputation en entrevue téléphonique avec RueFrontenac.com Chez nous, jamais on n’avait entendu parler de Monsanto et de ses produits agro-toxiques avant le tremblement de terre. Et soudain, ils débarquent avec leur cadeau empoisonné, leur cadeau mortel qui attaque l’environnement, la biodiversité, qui empoisonne l’eau des puits et les micro-organismes dans le sol. Et ils disent qu’ils viennent nous aider...»

Malgré la situation très difficile qui sévit en Haïti depuis le tremblement de terre du 12 janvier, les paysans haïtiens ne sont pas intéressés à obtenir de l’aide de Monsanto, le géant américain qui se spécialise dans les OGM et qui est à l’origine du fameux «agent orange» utilisé pendant la guerre du Vietnam.

Au contraire, plusieurs d’entre eux estiment que l’arrivée de maïs et de légumes hybrides offerts par Monsanto portera atteinte à l’agriculture locale à long terme et évoquent même la «fin de l’agriculture» en Haïti.

«Que ce soit des semences OGM ou des semences hybrides, pour nous, c’est du pareil au même, répond Chavannes Jean Baptiste. Les conséquences vont être très nocives car la pollinisation va détruire les semences locales et donc va tuer l’agriculture paysanne

«Le nouveau tremblement de terre»

Il affirme par ailleurs qu’Haïti n’a pas de laboratoires de contrôle pour vérifier la qualité des semences offertes par Monsanto et il redoute plus que tout d’avoir à «traiter avec des produits hautement toxiques interdits aux États-Unis et qui vont nous empoisonner, en plus de tous les malheurs que l’on vit déjà».

Malgré la situation très difficile qui sévit en Haïti depuis le tremblement de terre du 12 janvier, les paysans haïtiens ne sont pas intéressés à obtenir de l’aide de Monsanto. L’agronome va même jusqu’à évoquer la catastrophe pour comparer l’ampleur des dommages. «Monsanto, c’est le nouveau tremblement de terre. Nous avons eu 300 000 morts en janvier. Mais si Monsanto réussit à détruire les semences locales et la biodiversité et à nous empoisonner à petites doses, ce sera encore pire.»

Il dénonce ce projet criminel et entend bien faire entendre sa voix en organisant une immense marche dans les rues de Hinse en Haïti vendredi.

«Nous allons faire une grande marche avec quelque 10 000 paysans, nous allons distribuer des semences locales pour informer les paysans des dangers des semences hybrides que Monsanto est déjà en train de distribuer un peu partout dans les boutiques agricoles. Monsanto trompe les paysans haïtiens. On leur dit que les semences ont un meilleur rendement, mais ce qu’on ne leur dit pas, c’est que ces semences doivent être accompagnées d’engrais chimiques et de pesticides - produits vendus par Monsanto.»

Solidarité québécoise et canadienne

Leur appel de solidarité a été entendu par plusieurs groupes québécois et canadiens qui supportent l’initiative des agriculteurs haïtiens. Ils se regrouperont vendredi matin devant le bureau du consulat d’Haïti, boulevard René-Lévesque à Montréal.
«Ce soi-disant "don" est une atteinte aux agriculteurs haïtiens et à la survie de leurs variétés locales», précise Benoît Girouard de l’Union paysanne dans un communiqué écrit conjointement avec les autres supporteurs du mouvement paysan haïtien.

«La souveraineté alimentaire ne peut pas s’acquérir par des semences hybrides ou génétiquement modifiées», précise à son tour Sébastien Rioux de l’organisation HAÏTI, une semence un pays. Nous dénonçons grandement l’envoi de semences provenant de la compagnie Monsanto, qui mettra en péril la pérennité de l’agriculture haïtienne.»

Quelque 60 tonnes de graines de maïs, de choux, de carottes, d’oignons, de tomates et d’épinards ont déjà été envoyées par Monsanto au début du mois de mai.
«Monsanto veut envoyer ses semences en Haïti pour assurer son propre avenir, non pas l’avenir des agriculteurs haïtiens », dit Lucy Sharratt, coordinatrice du Réseau canadien d’action sur les biotechnologies (RCAB), qui dénonce notamment la «dépendance accrue» future des paysans envers la multinationale, ses semences et ses produits chimiques.

La réponse de Monsanto

Pour sa part, Monsanto affirme sur son site Web que «le ministre de l’Agriculture haïtien a approuvé notre don et nous a assuré que les graines sélectionnées étaient appropriées pour les conditions de culture et les pratiques agricoles en Haïti».
Quelque 60 tonnes de graines de maïs, de choux, de carottes, d’oignons, de tomates et d’épinards ont déjà été envoyées par Monsanto au début du mois de mai. Le reste devrait suivre dans les semaines qui suivent. L’envoi et la distribution sont orchestrés en Haïti par le projet WINNER de l’Agence américaine d’aide internationale (USAID), qui donne les semences aux marchés d’association d’agriculteurs qui, eux, pourront vendre ces graines à moindre coût aux agriculteurs locaux.

Le projet WINNER (USaid) et Monsanto estiment qu’ils pourront rejoindre quelque 10 000 agriculteurs haïtiens cette saison.

Affaire à suivre…

HAITI : SEISME, CRISE ALIMENTAIRE, OGM & PETROLE…


Quel lien y a-t-il entre toutes ces « crises » qui secouent Haiti et l’invasion du pays par l’armée américaine… ?

Tremblement de terre & "arme" sismique

D’après Hugos Chavez - et l’avis de nombreuses associations et personnes avisées - l’administration américaine aurait orchestrée et délibérément provoquée le récent tremblement de terre (Janvier 2010) en Haiti en usant de l’ « arme sesmique » pour des intérêts économiques ( pétroles, OGM, etc.) et des raisons géostratégiques.

Ci-dessous quelques articles de presse qui jettent un peu de lumière sur ce sujet :

Haïti: Chavez aurait accusé les États-Unis d'avoir provoqué le séisme

par Olivier Caron

jeudi 21 janvier 2010

Le président du Venezuela Hugo Chavez ne manque jamais une occasion d'accuser les Américains pour leur implication dans divers dossiers internationaux.
Dimanche, il avait critiqué Washington pour le déploiement militaire américain en Haïti. Il affirmait alors que Les États-Unis cherchent à occuper Haïti et utilisent le prétexte de l'aide humanitaire pour y envoyer des militaires.

Or, le président Chavez en aurait rajouté. Selon plusieurs médias internationaux, qui se basent sur un article de la presse espagnole, le leader vénézuélien aurait accusé les responsables du gouvernement américain d'avoir causé le séisme qui a ravagé Haïti le 12 janvier dernier. Selon lui, la marine américaine aurait testé une arme apte à causer de gigantesques tremblements de terre au large des côtes haïtiennes.

Vous pouvez voir la vidéo de la déclaration de Chavez en cliquant sur le lien suivant :

http://matin.branchez-vous.com/nouvelles/2010/01/haiti_chavez_aurait_accuse_les.html

Lire aussi l’article suivant (en anglais):

http://www.presstv.ir/detail.aspx?id=116688§ionid=351020704

«Les Etats-Unis ont-ils provoqué le tremblement de terre à Haïti ? »

Haïti et l’arme sismique

par Thierry Meyssan

Source : http://www.voltairenet.org/article163692.html

La polémique ouverte par la publication sur notre site d’un article évoquant la possible origine artificielle du tremblement de terre à Haïti requiert quelques précisions. Oui, l’arme sismique existe et les Etats-Unis, entre autres, la possèdent. Oui, les forces états-uniennes étaient pré-positionnées pour se déployer sur l’île. C’est insuffisant pour conclure, mais cela mérite réflexion.

En publiant « Les Etats-Unis ont-ils provoqué le tremblement de terre à Haïti ? », notre objectif était de relayer une question qui agite les milieux militaires et médiatiques dans plusieurs pays, mais était ignorée dans d’autres [1]. Cela ne vaut pas prise de position. Simplement, fidèles à notre méthode, même si elle est souvent mal comprise, nous considérons qu’on ne peut comprendre les relations internationales qu’en étudiant ce que pensent les dirigeants de la planète. Le conformisme ambiant conduit à ce que lorsque nous rendons compte des débats à Washington, personne ne s’en offusque, mais quand nous relayons les débats des pays non-alignés, nous assistons à une levée de boucliers en Europe. Tout se passe comme si les Européens jugent a priori que seules les problématiques « occidentales » sont pertinentes et que les autres sont déraisonnables.

Un de nos collaborateurs a tenté de retracer l’origine de l’imputation selon laquelle le tremblement de terre à Haïti pourrait être artificiel. Il s’est inquiété qu’il puisse s’agir d’une pure intoxication introduite par un certain David Booth (alias Sorcha Faal) qui se serait propagée dans des milieux gouvernementaux dans le monde. En définitive, nous ne savons pas avec certitude qui est la source initiale, mais nous savons que cette question est débattue au plus niveau dans plusieurs Etats en Amérique latine, en Europe orientale et en Asie.

En tant que responsable de publication du Réseau Voltaire, j’ai fait le choix de rechercher et de traduire la dépêche de ViveTV, qui avait été éditée sous forme de communiqué sur le site web du ministère de l’Information du Venezuela, et de la publier avec le sujet vidéo de Russia Today, en les assortissant d’un remarque préliminaire : « Etrangement, la télévision vénézuélienne source ses imputations en désignant l’armée russe, tandis que la télévision russe source les mêmes imputations en désignant le président Chavez. »

Si ces éléments ont été repris avec fidélité par de nombreux journaux, notamment au Proche-Orient, ils ont été déformés par la presse atlantiste en s’appuyant sur l’article de Sorcha Faal. Celui-ci a extrait des passages du texte de ViveTV, et les a placés entre guillemets dans la bouche du président Chavez. Ce qui était une hypothèse de travail devenait alors une position gouvernementale. Certains de ces journaux sont allés plus loin encore en inventant de toutes pièces le contexte dans lequel le président vénézuélien se serait exprimé, de manière à conclure que le président et son auditoire sont atteints de délire anti-américain aigu, et que le Réseau Voltaire participe de la même pathologie.

Ne nous laissons pas intimider par cette manipulation et approfondissons cette hypothèse.

Que savons nous de l’arme sismique aujourd’hui ?

Durant la Seconde Guerre mondiale des chercheurs néo-zélandais ont tenté d’élaborer une machine à provoquer des tsunamis qui puisse être utilisée contre le Japon. Les travaux furent dirigés par l’Australien Thomas Leech de l’université d’Auckland, sous le nom de code « Projet Seal ». Plusieurs expériences à petite échelle furent réalisées, en 1944-1945, à Whangaparaoa. Elles furent couronnées de succès.

Les Etats-Unis considéraient ce programme comme aussi prometteur que le « projet Manhattan » de fabrication d’une bombe atomique. Ils désignèrent le docteur Karl T. Compton pour faire la liaison entre les deux unités de recherche. Compton était le président du MIT. Il avait déjà recruté de nombreux savants pour l’effort de guerre et il était l’une des huit personnes chargées de conseiller de président Truman sur l’usage de la bombe atomique. Il pensait que celle-ci pouvait fournir l’énergie nécessaire à l’équipe de Leech pour provoquer de plus vastes tsunamis.

Les travaux de Thomas Leech furent poursuivis durant la Guerre froide. En 1947, George VI éleva le savant à la dignité de Chevalier de l’Empire britannique pour le récompenser d’avoir élaboré une arme nouvelle. Le Projet Seal étant toujours un secret militaire, il ne fut pas révélé à l’époque qu’il était honoré pour la bombe à tsunami. Par la suite, les services US se sont appliqués à faire croire que ces recherches n’avaient jamais existé et que tout cela n’était qu’un leurre pour impressionner les Soviétiques. Cependant, l’authenticité des essais de Leech a été établie, en 1999, lorsque une partie de la documentation a été déclassifiée par le ministère néo-zélandais des Affaires étrangères. Officiellement les études ont repris aujourd’hui à l’université de Waikato. [2]

On ignore si les recherches anglo-saxonnes ont été poursuivies durant les années 60, mais elles ont repris par la force des choses lorsqu’il fut décidé de procéder à l’abandon des tests nucléaires dans l’atmosphère au profit de tests sous-marins. Les Etats-Unis craignaient de provoquer involontairement des tremblements de terre et des tsunamis. Ils voulaient donc savoir le faire volontairement.

Officiellement, à la fin de la guerre du Vietnam, les Etats-Unis et l’Union soviétique ont renoncé aux guerres environnementales (tremblements de terre, tsunamis, bouleversement de l’équilibre écologique d’une région, modifications des conditions atmosphériques -nuages, précipitations, cyclones et tornades-, modification des conditions climatiques, des courants océaniques, de l’état de la couche d’ozone ou de l’ionosphère) en signant la « Convention sur l’interdiction d’utiliser des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles » (1976).

Toutefois, à partir de 1975, l’URSS a ouvert de nouvelles recherches de Magnétohydrodynamique (MHD). Il s’agissait d’étudier la croute terrestre et de prévoir les séismes. Les Soviétiques étudièrent la possibilité de provoquer de petits séismes pour en éviter un grand. Ces recherches furent bientôt militarisées. Elles aboutirent à la construction de Pamir, la machine à tremblement de terre.
Lors du démantèlement de l’URSS, des responsables de ce programme décidèrent par appât du gain de passer aux Etats-Unis, mais leur recherche étant inachevée le Pentagone refusa de payer. En 1995, alors que la Russie était gouvernée par Boris Eltsine et l’oligarque Viktor Tchernomyrdine, l’US Air Force recruta les chercheurs et leur laboratoire à Nijni Novgorod. Ils y construisirent une machine beaucoup plus puissante, Pamir 3, qui fut testée avec succès. Le Pentagone achèta alors les hommes et le matériel et les transporta aux USA, où ils furent intégrés au programme HAARP.

De possibles usages de l’arme sismique ont été évoqués au cours des dernières années, notamment en Algérie et en Turquie. Toutefois, le cas le plus discuté est celui du séisme du Sichuan (Chine), le 12 mai 2008. Durant les 30 minutes précédant le tremblement de terre, les habitants de la région ont observé d’inhabituelles couleurs dans le ciel. Si certains voient dans ces événements des signes du Ciel retirant sa confiance au Parti communiste, d’autres les interprètent de manière plus rationnelle. L’énergie utilisée pour provoquer le séisme aurait également provoqué des perturbations de l’ionosphère. Dans les mois qui suivent, le web et les médias chinois diffusent et discutent cette hypothèse aujourd’hui considérée comme certaine par l’opinion publique chinoise.

Retour à Haïti

Rien ne distingue un séisme provoqué d’un séisme naturel, cependant on ne sait provoquer que des séismes superficiels, comme celui d’Haïti.

Ce qui suscite le trouble, c’est que la réaction des Etats-Unis. Alors que les médias atlantistes se contentent de relayer la polémique sur les violations de la souveraineté haïtienne, les médias latinos-américains s’interrogent sur la rapidité du déploiement des GI’s : dès le premier jour, plus de 10 000 soldats et contractants sont arrivés à Haïti. Cet exploit logistique s’explique simplement. Ces hommes étaient déjà pré-positionnés dans le cadre d’un entraînement militaire. Sous l’autorité du commandant en second du SouthCom, le général P. K. Keen, ils participaient à la simulation d’une opération humanitaire, à Haïti, après un ouragan. Keen et son équipe étaient arrivés quelques jours auparavant. Au moment précis du tremblement de terre, ils se trouvaient tous à l’abri, à l’ambassade US qui est construite selon les normes anti-sismiques, à l’exception de deux hommes qui se trouvaient à l’hôtel Montana et qui auraient été blessés.

Le général Keen a donné de nombreuses interviews à la presse états-unienne, qui a multiplié les reportages et émissions à propos des opérations de secours. Il a souvent fait mention de sa présence à Port-au-Prince durant le séisme, mais jamais des motifs de cette présence.

Parmi les objectifs de l’exercice militaire figurait le test d’un nouveau logiciel permettant de coordonner les efforts humanitaires des ONG et des armées. Dans les minutes qui ont suivi la catastrophe, ce logiciel a été mis en ligne et 280 ONG s’y sont inscrites.

Il est légitime de se demander si ces coïncidences sont ou non l’effet du hasard.

Voir la vidéo suivante de National Geographic sur l’usage de l’arme sismique (extrait):

http://www.youtube.com/watch?v=YEiGmt1QFfY

Tremblement de terre, invasion américaine et gigantesques gisements pétrolier…

Haïti regorge de pétrole affirment Daniel et Ginette Mathurin

« Une piscine olympique comparée à un verre d’eau, voilà la comparaison pour montrer l’importance des gisements de pétrole haïtien comparés à ceux du Venezuela » !

Les scientifiques Daniel et Ginette Mathurin indiquent que le sous sol haïtien est riche en hydrocarbures et en combustibles fossible qui ont été répertoriés par des spécialistes étrangers et haïtiens. » Nous avons relevé 20 sites pétrolifères « , lance Daniel Mathurin précisant que 5 d’entre eux sont jugés de grande importance par les spécialistes et les politiques.

Le Plateau central, notamment la région de Thomonde, la plaine du cul-de-sac et la baie de Port-au-Prince regorgent d’hydrocarbures, dit-il ajoutant que les réserves pétrolifères d’Haïti sont plus importantes que ceux du Vénézuela. " Une piscine olympique comparée à un verre d’eau voilà la comparaison pour montrer l’importance des gisements de pétrole haïtien comparés à ceux du Vénézuela ", explique t-il.
Le Vénézuéla est l’un des plus grands producteurs mondiaux de pétrole.

Daniel Mathurin révèle que des enquêtes de plusieurs gouvernements antérieurs ont permis de vérifier l’existence de ces importants gisements de pétrole. Il rappelle qu’un document du parti Fanmi Lavalas au pouvoir en 2004, avait précisé les nombreux sites d’hydrocarbures en Haiti.

Selon Daniel et Ginette Mathurin, la région des lacs, avec des villes comme Thomazeau et Cornillon, renferme d’importants gisements de pétrole.
Interrogée sur la non exploitation de ces sites, Ginette Mathurin a précisé que ces gisements sont déclarés réserves stratégiques des Etats Unis d’Amérique. Tout en faisant état de son imcompréhension d’une telle situation, elle rappelle que la caraïbe est considérée comme l’arrière cour des Etats Unis.

Cependant Daniel Et Ginette Mathurin indiquent que le gouvernement américain avait en 2005 autorisé l’exploitation des réserves stratégiques des Etats Unis. Cette porte doit être utilisée par les politiques haïtiens pour lancer des négociations avec des compagnies américaines dans la perspective de l’exploitation de ces gisements ajoute Daniel Mathurin.

Les spécialistes soutiennent que le gouvernement de Jean Claude Duvalier avait vérifié l’existence d’un important gisement de pétrole dans la baie de Port-au-Prince peu de temps avant sa chute.

De plus, Daniel et Ginette Mathurin révèlent que l’Uranium 238 et 235 et le zyconium existent en gisement dans plusieurs régions notamment à Jacmel. L’Uranium est utilisé dans les réacteurs nucléaires pour la production d’energie électrique.
Notons qu’en plus des réserves pétrolifères qui pourraient être supérieures à celles du Vénézuela, d’importants gisements d’or et de cuivre et surtout des ressources en iridium, matériaux extrêmement résistants et utilisé dans l’industrie de l’armement (protection des têtes de missiles balistiques intercontinentaux) font d’Haïti un point fort intéressant.

Source: http://www.haitiwebs.com/forums/business/48498-haiti_regorge_de_petrole_affirment_daniel_et_ginette_mathurin.html

MONSANTO A L’ASSAUT DE HAITI : OFFENSIVE OGM, DEUXIEME SEISME MEURTRIE…

Monsanto en Haïti : un nouveau tremblement de terre !

par Jessica Nadeau

Jeudi, 03 juin 2010

Des organisations d’agriculteurs haïtiens, appuyés par des groupes québécois et canadiens, dénoncent la multinationale Monsanto, qui «profite» du tremblement de terre pour s’implanter dans le pays dévasté grâce à un don de 475 tonnes de semences de maïs et légumes hybrides distribués aux agriculteurs haïtiens par l’Agence américaine d’aide internationale (USAID).

Un «don» considéré comme un «cadeau mortel» par Chavannes Jean Baptiste du Mouvement paysan de Papaye (MPP), qui lance un appel à la solidarité internationale pour dénoncer «Monsanto et ses complices» à travers l’organisme Mouvement paysan international Via Campesina.

«Monsanto profite de la catastrophe qui est arrivé chez nous et de l’ignorance des paysans, explique l’agronome de réputation en entrevue téléphonique avec RueFrontenac.com Chez nous, jamais on n’avait entendu parler de Monsanto et de ses produits agro-toxiques avant le tremblement de terre. Et soudain, ils débarquent avec leur cadeau empoisonné, leur cadeau mortel qui attaque l’environnement, la biodiversité, qui empoisonne l’eau des puits et les micro-organismes dans le sol. Et ils disent qu’ils viennent nous aider...»

Malgré la situation très difficile qui sévit en Haïti depuis le tremblement de terre du 12 janvier, les paysans haïtiens ne sont pas intéressés à obtenir de l’aide de Monsanto, le géant américain qui se spécialise dans les OGM et qui est à l’origine du fameux «agent orange» utilisé pendant la guerre du Vietnam.

Au contraire, plusieurs d’entre eux estiment que l’arrivée de maïs et de légumes hybrides offerts par Monsanto portera atteinte à l’agriculture locale à long terme et évoquent même la «fin de l’agriculture» en Haïti.

«Que ce soit des semences OGM ou des semences hybrides, pour nous, c’est du pareil au même, répond Chavannes Jean Baptiste. Les conséquences vont être très nocives car la pollinisation va détruire les semences locales et donc va tuer l’agriculture paysanne.»

«Le nouveau tremblement de terre»

Il affirme par ailleurs qu’Haïti n’a pas de laboratoires de contrôle pour vérifier la qualité des semences offertes par Monsanto et il redoute plus que tout d’avoir à «traiter avec des produits hautement toxiques interdits aux États-Unis et qui vont nous empoisonner, en plus de tous les malheurs que l’on vit déjà».

Malgré la situation très difficile qui sévit en Haïti depuis le tremblement de terre du 12 janvier, les paysans haïtiens ne sont pas intéressés à obtenir de l’aide de Monsanto. L’agronome va même jusqu’à évoquer la catastrophe pour comparer l’ampleur des dommages. «Monsanto, c’est le nouveau tremblement de terre. Nous avons eu 300 000 morts en janvier. Mais si Monsanto réussit à détruire les semences locales et la biodiversité et à nous empoisonner à petites doses, ce sera encore pire.»

Il dénonce ce projet criminel et entend bien faire entendre sa voix en organisant une immense marche dans les rues de Hinse en Haïti vendredi.

«Nous allons faire une grande marche avec quelque 10 000 paysans, nous allons distribuer des semences locales pour informer les paysans des dangers des semences hybrides que Monsanto est déjà en train de distribuer un peu partout dans les boutiques agricoles. Monsanto trompe les paysans haïtiens. On leur dit que les semences ont un meilleur rendement, mais ce qu’on ne leur dit pas, c’est que ces semences doivent être accompagnées d’engrais chimiques et de pesticides - produits vendus par Monsanto.»

Solidarité québécoise et canadienne

Leur appel de solidarité a été entendu par plusieurs groupes québécois et canadiens qui supportent l’initiative des agriculteurs haïtiens. Ils se regrouperont vendredi matin devant le bureau du consulat d’Haïti, boulevard René-Lévesque à Montréal.
«Ce soi-disant "don" est une atteinte aux agriculteurs haïtiens et à la survie de leurs variétés locales», précise Benoît Girouard de l’Union paysanne dans un communiqué écrit conjointement avec les autres supporteurs du mouvement paysan haïtien.

«La souveraineté alimentaire ne peut pas s’acquérir par des semences hybrides ou génétiquement modifiées», précise à son tour Sébastien Rioux de l’organisation HAÏTI, une semence un pays. Nous dénonçons grandement l’envoi de semences provenant de la compagnie Monsanto, qui mettra en péril la pérennité de l’agriculture haïtienne.»

Quelque 60 tonnes de graines de maïs, de choux, de carottes, d’oignons, de tomates et d’épinards ont déjà été envoyées par Monsanto au début du mois de mai.
«Monsanto veut envoyer ses semences en Haïti pour assurer son propre avenir, non pas l’avenir des agriculteurs haïtiens », dit Lucy Sharratt, coordinatrice du Réseau canadien d’action sur les biotechnologies (RCAB), qui dénonce notamment la «dépendance accrue» future des paysans envers la multinationale, ses semences et ses produits chimiques.

La réponse de Monsanto

Pour sa part, Monsanto affirme sur son site Web que «le ministre de l’Agriculture haïtien a approuvé notre don et nous a assuré que les graines sélectionnées étaient appropriées pour les conditions de culture et les pratiques agricoles en Haïti».
Quelque 60 tonnes de graines de maïs, de choux, de carottes, d’oignons, de tomates et d’épinards ont déjà été envoyées par Monsanto au début du mois de mai. Le reste devrait suivre dans les semaines qui suivent. L’envoi et la distribution sont orchestrés en Haïti par le projet WINNER de l’Agence américaine d’aide internationale (USAID), qui donne les semences aux marchés d’association d’agriculteurs qui, eux, pourront vendre ces graines à moindre coût aux agriculteurs locaux.

Le projet WINNER (USaid) et Monsanto estiment qu’ils pourront rejoindre quelque 10 000 agriculteurs haïtiens cette saison.

Affaire à suivre…

Tuesday, June 01, 2010

MAN CREATES LIFE…or THREATHENS TO DESTROY IT ?


"SCIENCE WITHOUT CONSCIENCE IS DEATH OF THE SOUL" Rabelais

John Craig Venter - the controversial American biologist behind the mapping of the human genome – arrogantly boasts of having created (and patented) life…! To some, this is a major scientific breakthrough and look upon Venter as a “god”; to others, Venter has opened the flood gate leading to the Apocalypse…The risks and dangers are very serious indeed (and irreversible) for humanity and life on this planet. This “technology”could open the gates to genetic manipulation of (patented) human beings (eugenism), of animals and of other forms of life, and to the creation of deadly biological weapons, viruses, etc…

In October 2004, the journal Nature warned:

"if biologists are indeed on the threshold of synthesizing new life forms, the scope for abuse or inadvertent disaster could be huge."

What is painfully obvious is that science divorced from morality and spirituality is a mortal recipe which will annihilate human life and all life on the planet.

As Einstein and Martin Luther King lucidly said:

" It has become appallingly obvious that our technology has exceeded our humanity. MORALITY is of the highest importance, but for us, not for God. If we are good only because we fear punishment and hope for a reward, then we are a sorry lot indeed."

Albert Einstein

" Our scientific power has outrun our spiritual power; we have guided missiles and misguided men...; if we are to go forward, we must go back and rediscover those precious values: that all reality hinges on MORAL foundations and that all reality has spiritual control...The Moral arc of the universe bends at the elbow of justice."

Martin Luther King

And as Billy Meier - the true prophet of the New Age - has prophetically written in the Henoch Prophecies:

Horrifying weapons and a possible world war

Due to the fault of scientists, enormous power will be seized by the power-hungry and their military, their warriors and terrorists, and power will be seized as well through laser weapons of many types, but also via atomic, chemical and biological weapons.

Also concerning genetic technology, enormous misuse will occur, because this will be unrestrainedly exploited for the purposes of war, not lastly due to the cloning of human beings for warring purposes, as this was practised in ancient times with the descendants of Henoch in the regions of Sirius.

However, this will not be all of the horrors; as besides the genetic technology and the chemical weapons, far worse and more dangerous and more deadly weapons of mass destruction will be produced and will be used. The irresponsible politicians will unscrupulously exercise their power, assisted by scientists and obedient military forces serving them, who together hold a deadly sceptre and will create clone-like beings which will be bred in a total lack of conscience and will be scientifically manipulated to become killer machines. Division by division and devoid of any feelings, they will destroy, murder and annihilate everything.

If the Third World War will actually happen—as calculations and observations appear to indicate to be probable now and also during the approaching few decades—then, as now, the civilian population will above all have to bear the brunt of the enormous suffering in tremendous numbers in this entire catastrophe and, last but not least, the fault of the irresponsible scientists who by cloning will create human machines for military purposes, devoid of conscience and feelings, and will create immensely deadly and all-annihilating computer-like weapons. At the same time, the danger could become reality that the human combat machines, the military clones, will gain their independence and under their own management will bring death, devastation, destruction and annihilation to the human beings of Earth and to the planet.

...evil military powers will wreak havoc with computerised and nuclear, biological and chemical weapons, whereby it will also happen that computerised weapons become independent and cannot be controlled any longer by human beings. Overall, this is the most important part of Henoch's prophecies.

You can read the entire Henoch Prophecies on this blog at the following link:

http://yajnacentre.blogspot.com/2009/08/prophecies-predictions-for-humanity-for.html

I also encourage you to view the following video to get a glimpse of the frightening future that awaits humanity...

http://yajnacentre.blogspot.com/2009/09/biotechnology-genetics-human-cloning.html

Below is a recent press article released by ETC Group on this very serious issue:

News Release
20 May 2010
www.etcgroup.org

“Synthia” is Alive … and Breeding

Panacea or Pandora's Box?


As Craig Venter announces lab-made life, ETC Group calls for Global Moratorium on Synthetic Biology.

In a paper published today in the journal Science, the J. Craig Venter Institute and
Synthetic Genomics Inc announced the laboratory creation of the world's first self reproducing organism whose entire genome was built from scratch by a computer.(1)
The construction of this synthetic organism, anticipated and dubbed "Synthia" by the
ETC Group three years ago, will stir a firestorm of controversy over the ethics of
building artificial life and the implications of the largely unknown field of synthetic
biology.

A synthetic bacteria to save humanity and the planet…?

Panacea, or…?

According to today’s publication, "Synthia" ( name given to the synthetic bacteria by ETC Group) could be a boon to second-generation agrofuels making it – theoretically – possible to feed people and cars simultaneously. The article further suggests that Synthia, or synthetic biology, could help clean up the environment, save us from climate change, and address the food crisis. "Synthia is not a one-stop-shop for all our societal woes," disputes Pat Mooney, Executive Director of ETC Group, an international technology watchdog based in Canada. “It is much more likely to cause a whole new set of problems governments and society are ill-prepared to address."

…Pandora's Box?

"This is the quintessential Pandora’s box moment - like the splitting of the atom or the cloning of Dolly the sheep. We will all have to deal with the fall-out from this alarming experiment," comments Jim Thomas of the ETC Group. "Synthetic biology is a high-risk profit-driven field, building organisms out of parts that are still poorly understood.(2) We know that lab-created life-forms can escape, become biological weapons, and that their use threatens existing natural biodiversity. Most worrying of all, Craig Venter is handing this powerful technology to the world’s most irresponsible and environmentally damaging industry by partnering with the likes of
BP and Exxon to hasten the commercialization of synthetic life-forms."(3)

Synthetic biology refers to the construction of novel life-forms using synthetic DNA
made from off-the-shelf chemicals - a form of "extreme genetic engineering". The team behind today’s announcement, led by controversial scientist and entrepreneur Craig Venter, is associated with a private company, Synthetic Genomics Inc, bankrolled by the US government and energy behemoths BP and Exxon. Synthetic Genomics recently announced a $600 million research and investment deal with Exxon Mobil in addition to a 2007 investment from BP for an undisclosed amount.

Venter, who led the private sector part of the human genome project ten years ago, has already applied for patents related to Synthia's technology.(4)
Although high-profile backers of synthetic biology now occupy key positions in the US Obama administration(5) there still remains no proper national or international
oversight of new high-risk, technologies that carry vast implications for humanity and the natural world. In 2006, ETC Group joined with other organizations to demand the formal, open and inclusive oversight of synthetic biology(6) and have since called for a global halt on research pending the development of global regulations.

ETC Group has reiterated that call at a scientific meeting of the United Nations Convention on Biological Diversity in Nairobi attended by more than 100 governments.(7)

Pandemonium?

The lack of global rules governing the field also concerns many governments, illustrated by the biodiversity talks in Nairobi. Mundita Lim of the Philippines delegation to the CBD expressed her country’s concerns "about the serious
potential impacts of synthetic biology on biodiversity... we believe that there should be no field release of synthetic life, cell or genome into the environment until thorough scientific assessments have been conducted in a transparent, open and participatory process involving all Parties, indigenous and local communities that will all be potentially affected by these synthetic life forms with unknown consequences on biodiversity, the environment and livelihoods." Today’s announcement will give new urgency to the debate on synthetic biology and provide a dramatic example of the need for rigorous oversight over new technologies before their environmental or commercial release is permitted.

News Release
ETC Group
7 June 2007
www.etcgroup.org

Patenting Pandora’s Bug

Goodbye, Dolly...Hello, Synthia!


J. Craig Venter Institute Seeks Monopoly Patents on the World’s First-Ever Human-Made Life Form

ETC Group Will Challenge Patents on “Synthia” – Original Syn Organism Created in Laboratory

Ten years after Dolly the cloned sheep made her stunning debut, the J. Craig Venter Institute is applying for a patent on a new biological bombshell – the world’s first-ever human-made species.

The novel bacterium is made entirely with synthetic DNA in the laboratory.
The Venter Institute – named for its founder and CEO, J. Craig Venter, the scientist who led the private sector race to map the Human Genome – is applying for worldwide patents on what they refer to as “Mycoplasma laboratorium.” In the tradition of ‘Dolly,’ ETC has nicknamed this synthetic organism (or ‘syn’) ‘Synthia.’

“Synthia may not be as cuddly as a cloned lamb, but we believe this is a much bigger deal,” explains Jim Thomas of ETC Group, a civil society organization that is calling on the world’s patent offices to reject the applications. “These monopoly claims signal the start of a high-stakes commercial race to synthesize and privatize synthetic life forms. Will Venter’s company become the ‘Microbesoft’ of synthetic biology?” asks Jim Thomas.

“For the first time, God has competition,” adds Pat Mooney of ETC Group. “Venter and his colleagues have breached a societal boundary, and the public hasn’t even had a chance to debate the far-reaching social, ethical and environmental implications of synthetic life,” said Mooney.

In Vivo, In Vitro, In-Venter?

Published on May 31, 2007, the Venter Institute’s US Patent application (number 20070122826) claims exclusive ownership of a set of essential genes and a
synthetic “free-living organism that can grow and replicate” that is made using those genes. The Venter Institute has also filed an international patent application at the World Intellectual Property Organization (WIPO number WO2007047148, published April 27, 2007) which names more than 100 countries where it may seek monopoly patents.

Pandora pending:

Patent experts consulted by ETC Group indicate that, based on the language
used in the application, the Venter Institute researchers had probably not achieved a fullyfunctioning organism at the time of the filing (October 12, 2006).

“It has been eight months since the Institute applied for its patents, so we don’t know how much progress they’ve made, whether there is a scientific paper in press or how imminent the first synthetic species is,” said Pat Mooney of ETC Group. “We’ve been hearing for more than two years now that Venter is on the verge of announcing the birth of a new bacterium. Many people think Venter’s company has the scientific expertise to do the job,” said Mooney.

Venter’s Institute claims that its stripped-down microbe could be the key to cheap energy production. The patent application claims any version of “Synthia” that can make ethanol or hydrogen. Since the research was partially funded by the US Department of Energy, the US government will hold “certain rights” to the patent, if approved.

“It’s purely speculation and hype that syns [synthetic living organisms] will be used to ameliorate climate change by producing cheap ethanol or hydrogen,” said Jim Thomas. “The same minimal microbe could be harnessed to build a virulent pathogen that could pose grave threats to people and the planet,” he said.

“Synthetic biologists have already assembled the poliovirus from off-the-shelf DNA, a feat that its constructor called ‘a giant wake up call’ because of the biowarfare implications. Syns are being hyped as a green, climate-change solution in order to deflect concerns that they could be used as bioweapons,” adds Silvia Ribeiro of ETC Group.
The patent application is also a wake-up call to synthetic biologists who are advocating for “open source” biology – the idea that the fundamental tools and components of synthetic biology should be freely accessible to researchers. In the June 4 issue of Newsweek Craig Venter boasts, “If we made an organism that produced fuel, that could be the first billion- or trillion-dollar organism. We
would definitely patent that whole process.”

In 2005, Venter founded Synthetic Genomics, Inc. to commercialize synthetic microbes for use in energy, agriculture and climate change remediation.

Syn of Omission?

Synthetic biologists may also be dismayed to learn that Synthia is being patented
for what it is not. The patent application explains that the inventors arrived at their minimal genome by determining which genes are essential and which are not. Remarkably, their patent application claims any synthetically-constructed organism that lacks at least 55 of 101 genes that they’ve determined are non-essential. “All synthetic biologists developing functionalized microbes are going to have to pay close attention to the claim on a ‘non-essential’ set of genes. If someone
creates another bug that lacks some of the same genes that Synthia lacks, will the Venter Institute sue them for infringing its patent?” asks Kathy Jo Wetter of ETC Group.

Action Needed:

Before syns are allowed to go forward, society must debate whether they are
socially acceptable or desirable: How could their accidental release into the environment be prevented or the effects of their intentional release be evaluated?

Who will control them, and how?

How will research be regulated? In 2006 a coalition of 38 civil society organizations called on synthetic biologists to withdraw proposals for self-governance of the technology. Today, ETC Group is writing to Dr. J. Craig Venter, CEO of the J. Craig Venter Institute, asking him to withdraw the Institute’s patent applications filed at the U.S. PTO and WIPO, pending a full public debate over the implications of creating synthetic life forms.

“We don’t want to engage in a long-term legal strategy to slap down bad patents. These patents must be struck down before they’re issued,” said ETC Group’s Hope Shand. Last month, ETC Group won its 13-year legal challenge when the European Patent Office revoked Monsanto’s species-wide soybean patent.

ETC is also writing to WIPO and the U.S. PTO, asking them to reject the patent on the grounds that it is contrary to ordre public (public morality and safety). Later this month ETC Group will attend Synthetic Biology 3.0 (an international conference of synthetic biologists) in Zürich, Switzerland June 24-26 where it will call upon scientists to join in a global dialogue on synthetic biology.

ETC will organize meetings with governments and civil society during the upcoming scientific subcommittee meetings of the UN Convention on Biological Diversity (CBD) in Paris, July 2-6, in order to discuss the implications of the creation of synthetic life forms for the Biodiversity Convention and for its protocol on biosafety. ETC Group will convene a global meeting of civil society actors on this and related issues within the next year.

For further information:

www.etcgroup.org

Jim Thomas (Montreal) jim@etcgroup.org Tel: 1 514 271 2539
Pat Mooney (Ottawa) etc@etcgroup.org Mobile: +1 613 261 0688
Silvia Ribeiro (Mexico) silvia@etcgroup.org Tel: + 52 5555 6326 64
Kathy Jo Wetter (North Carolina) kjo@etcgroup.org Tel: +1 919 960-5223
Hope Shand (North Carolina) hope@etcgroup.org Tel: +1 919 960-5223

Craig Venter can be contacted at: jcventer@jcvi.org

ET L'HOMME CREA LA VIE...


"SCIENCE SANS CONSCIENCE N'EST QUE RUINE DE L'AME" Rabelais

L'homme "crée la vie"…, ou il menace de la détruire dans son essence...?

Le biologiste américain John Craig Venter se vante d’avoir créé la vie à travers «une cellule bactérienne contrôlée par une synthèse chimique du génome». Certains y voient un prodige scientifique sans précédent ; d'autres l'annonce de l'approche de l'Apocalypse. Les enjeux, risques et dangers sont réels (et irréversibles) pour l’humanité et pour la vie sur terre…Manipulations génétiques de l’homme (eugénisme) et sur les animaux, création d’armes biologiques, de virus extrêmement pathogènes, relâchement dans l’environnement d’organismes de synthèse, etc…

En octobre 2004 un éditorial de la revue scientifique Nature précisait :

« Si les biologistes sont sur le point de synthétiser de nouvelles formes de vie, l’étendue des désastres qui pourraient être provoqués volontairement ou par inadvertance est potentiellement immense. »

La CIA - l’Agence Centrale de Renseignements des Etats Unis - écrivait à propos de la biologie synthétique: « La même science qui peut permettre de guérir les pires maladies pourrait être utilisée pour créer les armes les plus effrayantes que le monde ait connues »

Source: Central Intelligence Agency’s Office of Transnational Issues, « The Darker Bioweapons Future », 3 novembre 2003

De quoi s’agit-il exactement ?

Comme l’explique Jean-Yves Nau : « Craig Venter et ces vingt-quatre chercheurs américains sont parvenus à créer des bactéries dont le patrimoine héréditaire a été construit par synthèse informatique et chimique, bactéries qui sont aujourd'hui «naturellement» capable de se diviser pour se reproduire. Une vie synthétique en somme. «Il s'agit de la création de la première cellule vivante synthétique au sens où celle-ci est entièrement dérivée d'un chromosome synthétique », explique John Craig Venter. « Ce chromosome a été produit à partir de quatre flacons de substances chimiques et d'un synthétiseur, le tout ayant commencé avec des informations dans un ordinateur», ajoutant qu'un tel résultat «change certainement sa vision de la définition de la vie et de son fonctionnement». Il précise: «Cette approche est en effet un très puissant instrument pour tenter de concevoir ce que nous attendons de la biologie et nous pensons à cet égard à une gamme étendue d'applications.»

En d’autres termes, écrit Jean-Yves Nau, « Le pionnier de la génomique Craig Venter est donc parvenu à créer une forme de vie artificielle : une bactérie dont le génome, soit le code génétique qui fait vivre tout organisme, comme un logiciel fait tourner un ordinateur, a été synthétiquement fabriqué de toutes pièces par ordinateur en laboratoire ! »

Pour Venter, "il s’agit d’une importante avancée philosophique dans l’histoire de nos espèces." "Nous sommes en train de passer de la lecture du code génétique à la capacité de l’écrire. Cela nous donne la possibilité hypothétique de faire des choses que nous n’avions jamais envisagées avant"…

De nouvelles formes de vie artificielles pour faire quoi… ?

Pour Craig Venter, le champ d’exploration qui s’ouvre est incommensurable. « Nous avons là un outil très puissant pour tenter de créer ce qu’on veut en biologie. Nous avons diverses applications en tête » : fabriquer des micro-organismes produisant des biocarburants, des substances médicinales, ou des ingrédients alimentaires, ou purifiant l’eau. « Et avec Novartis, nous tentons d’accélérer la production de vaccins, jusqu’à 99 % avec celui de la grippe annuelle. »

Comme l’explique Jean-Yves Nau : « John Craig Venter et ses collaborateurs n'ont bien évidemment pas manqué de vanter les applications environnementales et énergétiques pouvant désormais être envisagées. Ils évoquent notamment la conception d'algues capables de capturer le CO2, principal gaz à effet de serre, ou de produire de nouveaux hydrocarbures «propres». Ils disent aussi travailler sur des techniques capables d'accélérer la production de vaccins et de fabriquer de nouveaux ingrédients alimentaires, des substances chimiques ou des bactéries capables de purifier l'eau. Un véritable Eldorado en gestation.

On ne saurait pour autant, et sans faire ici preuve de catastrophisme, masquer l'autre volet de ce progrès. Cette nouvelle maîtrise et compréhension du vivant pourrait notamment, si elle n'était pas strictement encadrée, conférer un formidable pouvoir de nuisance à certains biologistes en augmentant considérablement la gamme des armes pouvant à l'avenir être utilisées dans le cadre de la guerre biologique ou environnementale.

Et plus généralement encore cette étape majeure de la biologie synthétique - un champ scientifique combinant biologie et ingénierie dans le but de concevoir et construire de nouvelles formes du vivant - nous rapproche à grand pas du moment où se posera, en des termes concrets, la question fondamentale du «post-humain»: celle de la modification dirigée du génome de l'espèce humaine. Non plus pour y corriger le pathologique, mais bel et bien pour «améliorer» l'existant. »

De plus, comme écrit DESSIBOURG,OLIVIER : « Cette étape qui dépasse les capacités de la transgenèse (OGM) et propose d’implanter des génomes entiers, fabriqués sur mesure par synthèse chimique, dans des cellules vidées de leurs propres gènes est celle de la biologie synthétique. Elle n’est pas anodine et inquiète de nombreux biologistes et spécialistes du bioterrorisme : en mai 2006, 38 organisations internationales comprenant des scientifiques, des écologistes, des coopératives, des avocats et experts en guerre biologique ont lancé une alerte sur la biologie synthétique appelant à des débats ouverts et des régulations.

Parmi ces voix, celle de Pat Mooney, directeur général de l'ETC Group, un organisme international de surveillance des technologies dont le siège se trouve au Canada. pose la question centrale des finalités et du contrôles de telles entreprises. Cité par le Guardian, il considère que ces travaux constituent "l’armature sur laquelle il sera possible de construire pratiquement n’importe quoi. Les gouvernements et les sociétés sont confrontés à ces défis énormes. Cette annonce est un appel au réveil pour s’interroger sur ce que ça veut dire de fabriquer des nouvelles formes de vie dans un tube à essai ? “

Une bactérie artificielle pour sauver l’humanité et la planète… ?

Selon Craig Venter, "Synthia" (le nom donné à la bactérie par le Groupe ETC) pourrait constituer une véritable bénédiction pour les agrocarburants de deuxième génération, car elle aurait le potentiel -- théorique -- d'assurer l'alimentation à la fois des humains et des voitures. L'article suggère aussi que Synthia, ou la biologie synthétique, pourrait contribuer à nettoyer l'environnement, à nous préserver des changements climatiques et à résoudre la crise alimentaire.

"Synthia n'est pas une solution miracle à tous les malheurs de nos sociétés, conteste Pat Mooney, Cette technologie risque bien davantage d'engendrer toute une nouvelle série de problèmes auxquels les gouvernements et la société sont encore mal préparés."

Boîte de Pandore ?

"C'est le genre de moment charnière qui a toutes les caractéristiques d'une boîte de Pandore, comme la fission de l'atome ou le clonage de la brebis Dolly. Nous allons tous avoir à subir les répercussions de cette expérience alarmante, dit Jim Thomas de l'ETC Group. La biologie synthétique est un champ d'activité à haut risque fondé sur la recherche de profit, où l'on assemble des organismes à partir d'éléments qui sont encore mal compris. Nous savons que les formes de vie créées en laboratoire peuvent s'échapper de leur lieu de confinement ou devenir des armes biologiques, et que leur usage peut menacer la biodiversité naturelle.

Mais ce qui est le plus inquiétant, c'est que Craig Venter mette cette puissante
technologie entre les mains de l'industrie la plus irresponsable et qui cause le plus de dommages à l'environnement en établissant des partenariats avec des entreprises comme BP et Exxon dans le but d'accélérer la commercialisation de formes de vie synthétique."

Vide réglementaire...

De plus, il n'existe toujours pas de mécanisme de surveillance national ou international adéquat pour ces nouvelles technologies à haut risque qui pourraient avoir d'énormes impacts sur l'humanité et le monde naturel, prévient Jim Thomas.

En 2006, l'ETC Group s'est joint à d'autres organisations pour exiger une surveillance officielle, ouverte et inclusive de la biologie synthétique, et a depuis appelé, avec ces mêmes groupes, à un arrêt de la recherche à l'échelle mondiale jusqu'à ce qu'une réglementation soit mise en place. L'ETC Group a réitéré aujourd'hui cet appel lors d'une rencontre scientifique des parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique à Nairobi, à laquelle participent plus de 100 représentants gouvernementaux.

L'absence de réglementation mondiale dans ce domaine préoccupe aussi de nombreux gouvernements, comme l'illustrent la teneur des pourparlers sur la biodiversité qui se déroulent à Nairobi. Mundita Lim, membre de la délégation des Philippines à la rencontre des parties à la CDB, a exprimé les préoccupations de son pays devant "les impacts potentiels graves de la biologie synthétique sur la biodiversité". "Nous croyons, a-t-elle ajouté, qu'il ne devrait pas y avoir de libération des formes de vie, des cellules ou des génomes synthétiques dans l'environnement tant qu'il n'y aura pas eu d'évaluations scientifiques minutieuses effectuées dans le cadre d'un processus transparent, ouvert et participatif auquel sont conviées toutes les parties concernées, les communautés autochtones et locales qui risquent d'être touchées par ces formes de vie synthétique dont les effets sur la biodiversité, l'environnement et les modes de subsistance sont inconnus." L'annonce
faite aujourd'hui mettra de nouveau en évidence de manière éclatante l'urgence du
débat sur la biologie synthétique, ainsi que la nécessité d'exercer une surveillance
rigoureuse des nouvelles technologies avant que leur commercialisation ou leur utilisation dans l'environnement soit permise.

Source : http://www.etcgroup.org/en/issues/synthetic_biology

Marcher sur les plates-bandes immémoriales de Mère Nature : voilà ce qui dérange Jim Thomas, de l’ONG de bioéthique canadienne ETC Group : « L’annonce de cette découverte est un choc ! Elle devrait servir de signal d’alarme pour nous forcer à nous interroger sur cette nouvelle technologie. » Craig Venter assure avoir pris les devants : « Sachant que nous entrions en territoires inconnus, nous avons réuni un comité d’experts. C’est même la première fois qu’une évaluation bio-éthique est menée avant que l’expérience ait lieu. »

La démarche est loin de satisfaire Jim Thomas : « Ces experts ont effectivement soulevé de bons points concernant l’éthique, mais Craig Venter les a minimisés », assure-t-il. Avant de redire : « Il faut absolument que les gouvernements discutent de cette thématique et lui imposent un moratoire jusqu’à ce que les conséquences soient mieux connues. »

Qu’arriverait-il si un organisme artificiellement programmé génétiquement – qui pourrait être un virus inédit – s’échappait des laboratoires ? Là aussi, Craig Venter a sa réponse : « La bactérie M. mycoides infecte les bovins. A moins de l’injecter directement dans un bovidé, elle ne peut survivre hors des laboratoires. Où d’ailleurs elle se développe uniquement sur des substrats nutritionnels très riches. »

« Tôt ou tard, il y aura des fuites. Depuis les laboratoires, mais aussi à travers les applications commerciales », rétorque Jim Thomas.

Eugénisme et manipulations génétiques de l’homme…

Se pose la question de la reproductibilité de cette percée : outre celui d’une bactérie, peut-on aussi synthétiser le génome d’un organisme (beaucoup) plus complexe, à ailes, à pattes ou à pieds ? Craig Venter indique qu’il va tenter l’affaire avec des eucaryotes (cellules ayant un noyau contenant l’ADN, les bactéries en étant dépourvues, et s’avérant donc plus « simples »). « Ça lui prendra au moins cinq ans, dit Sven Panke. Mais pour des êtres plus complexes que des unicellulaires, il faudra beaucoup plus de temps. » DESSIBOURG,OLIVIER

John Craig Venter peut être rejoint à l’adresse email suivante: jcventer@jcvi.org