Thursday, June 11, 2009

OGM: DANGERS POUR LA SANTE HUMAINE!


Une étude indépendante pointe le danger de la nourriture génétiquement modifiée

Rejetée par les médias et l'industrie biotechnologique

par Joel Bleifuss et Ben Lilliston et Karen Charman

source: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=3672

2 novembre 2006

« Non aux petites pommes de terres (génétiques) »

Par Joel Bleifuss, le 10 janvier 2000

In These Times -- inthesetimes.com

En 1998, Arpad Pusztai, un chercheur de Rowett Research Institute à Aberdeen en Ecosse, a réalisé la première étude indépendante, non sponsorisée par l'industrie, en analysant la nourriture génétiquement modifiée (GM) et ses effets sur les mammifères. L'étude avait été entreprise pour déterminer si les gènes raccordés eux-mêmes pouvaient être préjudiciables aux mammifères qui les ingèrent. Toutefois, les données préliminaires de l'étude suggèrent quelque chose d'encore plus effrayant. Le processus de modification génétique effectif lui-même peut endommager les systèmes immunitaires et digestifs des mammifères.

L'étude de Pusztai constata que les rats nourris de pommes de terre transgéniques (où un gène d'une autre espèce a été inclus) montraient des organes endommagés, l'épaississement de l'intestin grêle, et un mauvais développement cérébral. Les pommes de terre transgéniques utilisées dans l'étude avaient été modifiées pour contenir de la lectine, une protéine agglutinante du sucre, afin de rendre les plantes résistantes aux parasites. Les réactions défavorables se sont seulement produites dans le groupe qui a été alimenté en pommes de terre transgéniques. Le groupe de contrôle, nourri de pommes de terre simplement mélangées à de la lectine provenant de la même source, était normal.

Ces résultats indiquaient que les réactions défavorables n'avaient pas été provoquées par la lectine supplémentaire, mais par le processus d'ingénierie génétique lui-même. « Tout le matériel GM utilisé actuellement a été créé en utilisant essentiellement la même technologie, » a dit Pusztai au Sunday Herald, « S'il y a vraiment un problème, il ne concernera pas seulement les pommes de terre, mais probablement tous les autres transgéniques. »


En août 1998 Pusztai est apparu dans l'émission télévisée britannique The World in Action (le monde en action) pour un reportage sur les résultats de son étude. Afin d'essayer d'apaiser le tumulte public qui en a résulté, Philip James, le directeur de Rowett Research Institute (qui avait approuvé l'apparition de Pusztai à la TV) a dit que la recherche n'avait pas existé. Il a viré Pusztai, dissous son équipe de recherche, saisi les données, et stoppé six autres projets semblables. Il s'avéra plus tard que Monsanto, une firme US de pointe en biotechnologie, avait donné à Rowett Institute une subvention de 224.000 dollars avant l'interview de Pusztai et son licenciement consécutif.

L'évidence de soutenir la légitimité de la recherche de Pusztai s'est fait jour. La recherche que James prétendait ne pas exister se révéla [véridique] lors d'un audit interne. Plus tard, le Lancet, le prestigieux journal médical britannique, a publié un document soutenant la recherche, que Pusztai avait collaboré à écrire et revu par des pairs. Le Prince Charles a commencé à remettre en cause la sûreté de la nourriture GM sur son site Internet et il s'est fait l'allié de Pusztai. Charles a écrit un article dans le Daily Mail exprimant des préoccupations sur la carence en recherche préliminaire de sûreté sur la nourriture GM.

En 1992, la Food and Drug Administration (FDA, agence US de la nourriture et de la drogue) avait estimé que la nourriture GM était dans la plupart des cas « identique ou semblable dans l'ensemble aux substances ordinairement trouvées dans la nourriture », et qu'elle n'exigeait donc pas de subir des tests spécifiques de sécurité avant introduction sur le marché. La politique de la FDA était en décalage dramatique, à l'opposé des exigences grâce auxquelles les compagnies prouvent de longue date la sûreté de leurs produits. Rebecca Goldburg du Environmental Defense Fund (fond de défense environnementale) dit, « La politique de la FDA favorise résolument les fabricants de nourriture aux dépens de la protection du consommateur. »

Selon l'écrivain Ben Lilliston, aucune recherche indépendante ou sponsorisée par le gouvernement concernant les effets de la nourriture GM sur les mammifères n'est faite maintenant au Royaume-Uni ou aux USA. Pusztai a écrit dans le Lancet, « Ces expériences doivent être répétées. Nous serions heureux de rendre service. Ce n'était pas nous qui avions arrêté le travail. »

OGM NEFASTES POUR LA SANTE HUMAINE


Confirmation du danger des OGM pour la fécondité humaine et la sécurité sanitaire

source: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=11152

25 novembre 2008

En Autriche, une étude de longue durée sur l’alimentation, commissionnée par l'Agence de la Santé et de la Sécurité Alimentaire, gérée par le Ministère fédéral de la Santé, de la Famille et de la Jeunesse, et réalisée par l'Université Vétérinaire de Vienne, entérine le fait que le maïs génétiquement modifiés affecte gravement la qualité de la reproduction chez la souris. Les défenseurs du sans OGM, qui ont averti de cette stérilité en lien avec d'autres risques de santé, demandent désormais l’interdiction immédiate de tout aliment et culture génétiquement modifié, pour protéger la santé de l'humanité et la fécondité dans le monde entier.

Selon cette étude conduite à l'Université de Médecine Vétérinaire de Vienne, l'alimentation des souris avec du maïs génétiquement modifié, mis au point par Monsanto Corporation aux Etats-Unis, a entraîné une baisse de natalité et du poids corporel. L’auteur principal de l'étude, le professeur Zentek, signale l’existence d’un lien direct entre la baisse de la fécondité et le régime aux OGM, et la reproduction plus performante des souris nourries au maïs naturel.

Dans cette étude de longue durée, les scientifiques autrichiens ont effectué plusieurs tests sur plus de 20 semaines, avec des souris de laboratoire nourries avec un régime contenant 33% d'une variété d’OGM (NK 603 x MON 810), et [, pour le groupe des souris témoins,] une variété naturelle, non modifiée, étroitement apparentée, utilisée dans nombre de pays. Une diminution significative statistiquement de la population des portées et du poids des petits a été constatée à la troisième et quatrième portée des souris nourries d’OGM, par rapport au groupe témoin.

Le maïs est modifié avec des gènes produisant une toxine pesticide, ainsi que des gènes permettant la survie aux épandages de l'herbicide Roundup de Monsanto.

Genetic Roulette, un livre de l'écrivain scientifique Jeffrey M. Smith distribué aux membres du Congrès l'année dernière, documente 65 atteintes graves à la santé du fait des produits génétiquement modifiés, notamment des problèmes similaires de fertilité avec des OGM de soja et de maïs : la progéniture des rats nourris de soja modifié génétiquement montre une mortalité multipliée par cinq, un poids de naissance inférieur et l'incapacité à se reproduire. Les nouveaux spermatozoïdes des souris mâles nourris de soja modifié génétiquement sont endommagés. Chez la progéniture des souris nourries aux OGM de soja, l’ADN de l’embryon a une physiologie altérée. Plusieurs agriculteurs étasuniens ont signalé la stérilité ou des problèmes de fécondité chez les vaches et les porcs nourris avec des variétés de maïs modifié génétiquement. En outre, au cours des deux derniers mois, des enquêteurs en Inde ont informé de problèmes de fertilité, d’avortements, de naissances prématurées, et d'autres graves atteintes à la santé, incluant des morts chez les buffles nourris de produits aux graines de coton modifiées génétiquement.

Les principales cultures génétiquement modifiées sont le soja, le maïs, le coton et le colza. Un OGM de betterave à sucre sera aussi introduit avant la fin de l'année.

M. Smith, qui est également directeur exécutif de l'Institut pour la Technologie Responsable a déclaré : « Les aliments génétiquement modifiés sont probablement responsables de plusieurs tendances de santé négatives aux États-Unis. Le gouvernement doit imposer l’interdiction immédiate de ces cultures dangereuses. Le consommateur n’a pas à trinquer en attendant l'action gouvernementale. Il peut télécharger la version gratuite d’un Guide d’Achat Non-OGM sur www.HealthierEating.org. »

Hier, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, les bureaux de presse de Monsanto, ont été incapables d’avancer le moindre commentaire sur les conclusions des journalistes.

Aux États-Unis, la campagne Healthier Eating (mangeons plus sain) de l'Institut pour la Technologie Responsable, mobilise les citoyens, organismes, entreprises, et médias, pour atteindre le point de non retour du rejet des OGM par le consommateur.

Cet institut éduque les gens sur les dangers certifiés des OGM pour la santé, et leur fournit des choix de produits sains, sans OGM.

Il avise aussi les décideurs et le public du monde entier de l’impact des OGM sur la santé, l'environnement, l'économie et l'agriculture, et des problèmes liés à la recherche actuelle, à la réglementation, aux pratiques des entreprises, et à la couverture médiatique.

Article original en anglais, Study Confirms Genetically Modified Crops Threaten Human Fertility and Health Safety, OpEdNews, le 13 novembre 2008.

LE COTON Bt (OGM) de MONSANTO TUE LES PAYSANS ET LA TERRE


Le coton Bt de Monsanto détruit la terre et les agriculteurs

source: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=12437

24 février 2009

L'Inde est le 3ème producteur mondial de coton après la Chine et les USA. L'état du Gujarat est tourné vers l'agriculture et en particulier vers la production de coton

La biosécurité vise à faire en sorte que les OGM ne nuisent ni à l'environnement ni à la santé.

La terre, sa fertilité et les organismes qui entretiennent sa fertilité, sont un élément vital de l'environnement, en particulier dans le contexte de la production alimentaire et agricole.

Une récente étude scientifique réalisée par Navdanya, a comparé la terre des champs où du coton Bt a été planté pendant 3 ans avec celle des champs adjacents, plantés de coton naturel ou d'autres cultures. La région couverte incluait le Nagpur, l’Amravati et le Wardha de Vidarbha, ce qui représente les plus grandes plantations de coton OGM en Inde, et le taux le plus haut de suicides de fermiers (4000 par an).

En 3 ans, le coton Bt a réduit la population d’actinomycètes de 17%. Les actinomycètes sont indispensables pour dissocier la cellulose et créer l'humus.

La population bactérienne a été réduite de 14%. La biomasse microbienne totale a été réduite de 8,9%.

Les enzymes bénéfiques, vitales pour la terre, qui rendent les nutriments disponibles pour les plantes, ont aussi été considérablement réduites. Le phosphatase acide, qui contribue à l'assimilation des phosphates, a été réduit de 26,6%. Le nitrogénase, les enzymes qui catalysent la fixation de l'azote moléculaire, a été réduit de 22,6%.

À ce rythme, une dizaine d'années de culture de coton OGM, ou de tout type de culture génétiquement modifiée dotée de gènes Bt, pourrait entraîner la destruction totale des organismes du sol, laissant la terre morte, incapables de produire la nourriture.


Dans son dernier communiqué, l’International Service for the Acquisition of Agri-Biotech Applications a déclaré qu’il y a 7,6 millions d’hectares de coton Bt en Inde. Cela veut dire que 7,6 millions d’hectares de terre sont en train de mourir.

Habituellement, l'impact des OGM sur les organismes du sol n’est pas étudié. C'est une lacune redoutable, car la toxine Bt des cultures comme le maïs MON 810, le coton Bt ou l’aubergine Bt, a un grave impact sur les organismes bénéfiques du sol.

Le gouvernement de l'Inde cherche à ratifier l’homologation de l’aubergine Bt sans faire l’étude de biosécurité concernant les conséquences sur les organismes du sol.

La Commission européenne tente de faire pression sur les pays exempts d'OGM pour introduire le maïs MON 810.

L’étude de Navdanya, la première à avoir examiné l'impact à long terme du coton Bt sur les organismes du sol, est un appel au réveil pour les organismes de réglementation du monde entier. Elle montre aussi que les affirmations de l'industrie biotechnologique sur l’innocuité des cultures génétiquement modifiées sont mensongères.

Pour obtenir une copie du rapport de l’étude et pour de plus amples renseignements, veuillez contacter :

Navdanya
A-60, Hauz Khas
New Delhi – 110 016
Téléphone : 91-11-26535422 / 26532124
Courriel : vandana@vandanashiva.com
Site Internet : www.navdanya.org

Article original en anglais : Monsanto's Bt Cotton Kills the Soil as Well as Farmers, le 23 février 2009.

LES OGM POUR "NOURRIR LE MONDE" OU POUR LE GENOCIDE PROGRAMME DE L'HUMANITE ET DE LA PLANETE...?


L'« arche de Noé végétale » en Arctique

par ​​​​F. William Engdahl

source: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=8091

15 février 2008

POURQUOI DAVID ROCKFELLER, BILL GATES ET LES MULTINATIONALES DE BIOTECHNOLOGIES ( Monsanto, Syngenta, etc.) CONSTRUISENT-ILS UN COFFRE FORT GEANT DE SEMENCES AU POLE NORD...?

Dans l’un des lieux les plus reculés du monde, à Svalbard (près de l’Océan Arctique), Bill Gates investit des millions pour rassembler toutes les semences du monde dans une chambre forte. Ses partenaires sont la Fondation Rockefeller, Monsanto, la Fondation Syngenta et le gouvernement de Norvège. Que cache ce projet d’Arche de Noé végétale ?

S’il y a bien une chose qu’on ne peut reprocher à Bill Gates, le fondateur de Microsoft, c’est bien la paresse. Il programmait déjà à 14 ans et il fondait Microsoft à 20 ans, alors qu'il étudiait encore à Harvard. En 1995, Forbes l'enregistrait comme l'homme le plus riche du monde, le plus gros actionnaire de Microsoft, sa société qui a établi avec acharnement un monopole de fait dans les systèmes informatiques pour ordinateurs personnels.

En 2006, alors que la plupart des gens en pareille situation se retireraient sur une île calme du Pacifique, Bill Gates décidait de consacrer son énergie à la Bill et Melinda Gates Fondation, la plus grande fondation privée « transparente » comme il dit, avec une énorme dotation de 34,6 milliards de dollars et l'obligation légale de dépenser 1,5 milliards de dollars par an pour des projets humanitaires dans le monde, afin de maintenir son statut d'organisation caritative exemptée d'impôt. En 2006, le cadeau d'environ 30 milliards de dollars en actions de Berkshire Hathaway du super-investisseur Warren Buffett, ami et associé en affaires, plaçait la fondation de Gates dans une catégorie qui dépense presque la somme totale du budget annuel de l'Organisation Mondiale de la Santé des Nations Unies (OMS).

Alors quand Bill Gates décide d'investir dans un projet, par l'intermédiaire de la Fondation Gates, quelques 30 millions de dollars de son argent durement gagné, ça vaut la peine d’y jeter un coup d'œil.

Pour le moment, nul projet n'est plus intéressant que cette curieuse entreprise dans l'un des lieux les plus reculés du monde, à Svalbard. Bill Gates investit des millions dans une chambre forte pour semences sur la Mer de Barents, près de l'Océan Arctique, à quelque 1100 kilomètres du Pôle Nord. Le Svalbard est un bout de roche stérile revendiqué par la Norvège et cédé en 1925 par un traité international (voir la carte).

Sur cette île perdue, Bill Gates investit des dizaines de millions avec, entre autres, la Fondation Rockefeller, Monsanto Corporation, la Fondation Syngenta et le gouvernement de Norvège, dans ce qui est appelé « doomsday seed bank » [arche de Noé végétale traduit au mieux cette expression qui combine chambre forte, semences et fin des temps ou apocalypse, NDT]. Officiellement, le projet est appelé chambre forte à semences mondiales de Svalbard, sur l'île norvégienne de Spitsbergen, qui fait partie de l'archipel de Svalbard.

La chambre forte pour semences est en cours de construction à l'intérieur d'une montagne sur l'île de Spitsbergen, près du petit village de Longyearbyen. Selon leur communiqué de presse, c'est presque « prêt pour le business ». La chambre forte aura des portes doubles à l'épreuve des explosions, avec des détecteurs de mouvement, deux sas et des murs en béton armé d'un mètre d'épaisseur. Elle contiendra jusqu'à trois millions de variétés différentes de semences du monde entier, « de sorte que la diversité végétale puisse être préservée pour l'avenir », selon le gouvernement norvégien. Les semences seront spécialement enveloppées pour les préserver de l'humidité. Il n'y aura pas de personnel à temps plein, mais l'inaccessibilité relative de la chambre forte facilitera la surveillance de toute activité humaine éventuelle.

Avons-nous raté quelque chose ? Leur communiqué de presse déclarait, « de sorte que la diversité des plantes puisse être préservée pour l'avenir ». Quel avenir, prévu par les sponsors de l'arche de Noé végétale, menacerait la disponibilité actuelle des semences, leur quasi totalité étant déjà bien à l'abri dans des chambres fortes aux quatre coins du monde ?

Chaque fois que Bill Gates, la Fondation Rockefeller, Monsanto et Syngenta se rencontrent sur un projet commun, cela vaut la peine de creuser un peu plus profondément sous les roches de Spitsbergen, car on y trouve des choses fascinantes.

Le premier point remarquable est l’identité des parrains de l'arche de Noé végétale. Ceux qui s'unissent aux Norvégiens sont, comme nous l’avons dit, la Fondation Bill & Melinda Gates ; le géant étasunien de l' agroalimentaire DuPont/Pioneer Hi-Bred, l'un des plus grands propriétaires de brevets d'OGM (organismes génétiquement modifiés), de semences de plantes et autres produits de l'agrochimie ; Syngenta, à travers sa fondation, la principale compagnie suisse de semences OGM et de produits de l'agrochimie ; la Fondation Rockefeller, le groupe privé qui a créé la révolution génétique, avec plus de 100 millions de dollars de semences depuis les années 70 ; le CGIAR, le réseau mondial créé par le Fondation Rockefeller pour promouvoir son idéal de pureté génétique à travers la conversion de l'agriculture.

​​​​Doomsday Seeds Vault

LE CGIAR ET « LE PROJET »

Comme je l'ai exposé en détail dans le livre Seeds of Destruction (1), en 1960, la Fondation Rockefeller, le Conseil sur le Développement de l'Agriculture de John D. Rockefeller III et la Fondation Ford, ont uni leurs forces pour créer l'Institut International de Recherche sur le Riz (IRRI) à Los Baños, aux Philippines. En 1971, l'IRRI de la Fondation Rockefeller, avec son Centre International d'Amélioration du Maïs et du Blé au Mexique et deux autres centres de recherche internationaux créés par les fondations Rockefeller et Ford, se sont associés à l'IITA pour l'agriculture tropicale, au Nigéria, pour former le Groupe Consultatif International sur la Recherche Agricole (CGIAR).

Le CGIAR a été formé lors d'une série de conférences privées organisées au centre de congrès de la Fondation Rockefeller, à Bellagio en Italie. Les principaux participants à Bellagio étaient George Harrar de la Fondation Rockefeller, Forrest Hill de la Fondation Ford, Robert McNamara de la Banque Mondiale, et Maurice Strong, l'organisateur environnemental international de la famille Rockefeller, qui, en tant que mandataire de la Fondation Rockefeller, avait organisé le Sommet de la Terre de l'ONU à Stockholm en 1972. Pendant de longues décennies, la Fondation avait détourné la science pour la mettre au service de l’eugénisme, une hideuse version des théories sur la pureté de la race, dans le cadre de ce qu’elle appelait simplement « Le Projet ».

Pour garantir un impact maximum, le CGIAR a impliqué l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et la Banque Mondiale. Ainsi, au début des années 70, grâce à l'influence soigneusement planifiée de ses ressources initiales, la Fondation Rockefeller était à même de façonner la politique agricole mondiale. Et elle ne s'en est pas privée.

Financé par de généreuses bourses d'étude des fondations Ford et Rockefeller, le CGIAR a veillé à ce que les principaux scientifiques de l'agriculture et les agronomes du tiers-monde soient amenés aux USA pour « maîtriser » les concepts de production de l'agroalimentaire modernes, afin qu'ils les ramènent dans leur patrie. Dans l'opération, ils ont créé un réseau d'influence extrêmement utile à la promotion de l'agroalimentaire étasunien dans ces pays, et plus particulièrement à la promotion de la « révolution génétique » des OGM dans les pays en développement. Et tout cela au nom de la science et de la rentabilité du marché agricole libre.

UNE RACE SUPÉRIEURE GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉE ?

La chambre forte à semences de Svalbard commence à présent à devenir intéressante. Mais ça devient encore mieux. « Le Projet » que j'ai évoqué est, depuis les années 20, le projet de la Fondation Rockefeller et de puissants intérêts financiers d'utiliser l'eugénisme, rebaptisé aujourd'hui génétique, pour justifier la création d'une race supérieure génétiquement modifiée. Hitler et les nazis l'appelaient la race supérieure aryenne.

L'eugénisme d'Hitler a été financé dans une large mesure par cette même Fondation Rockefeller, qui est aujourd'hui en train de construire une arche de Noé végétale pour préserver des échantillons de toutes les graines de notre planète. Là, ça devient vraiment intrigant. Dans sa quête acharnée à réduire la vie humaine à une « séquence génique définie », la Fondation Rockefeller a créé la discipline pseudo-scientifique de la biologie moléculaire, qui pourrait ensuite lui permettre de modifier à volonté les caractéristiques humaines. Les eugénistes d'Hitler – dont beaucoup ont été tranquillement ramenés aux États-Unis après la guerre pour y poursuivre leurs recherches biologiques sur l'eugénisme – ont posé de nombreuses bases de la manipulation génétique des diverses formes de vie et ont été ouvertement soutenus, jusque dans le Troisième Reich, par les généreuses subventions de la Fondation Rockefeller. (2)

Cette même Fondation Rockefeller a créé la fameuse Révolution Verte lors d'un voyage au Mexique en 1946 de Nelson Rockefeller et d'Henry Wallace, ancien secrétaire de l'Agriculture durant le New Deal et fondateur de la compagnie Pioneer Hi-Bred Seed.

La Révolution Verte visait à résoudre à grande échelle le problème de la faim dans le monde, au Mexique, en Inde et dans d'autres pays choisis où travaillait Rockefeller. Norman Borlaug, l'agronome de la Fondation Rockefeller, a gagné le Prix Nobel de la Paix pour son travail, le genre de truc dont on ne se vante pas quand on sait que des gens comme Henry Kissinger partagent le même.

En réalité, comme il est apparu des années plus tard, la Révolution Verte était une brillante manigance de la famille Rockefeller pour développer une agroalimentaire mondialisée sur laquelle elle pourrait ensuite exercer un monopole, tout comme elle l'avait fait dans l'industrie pétrolière un demi-siècle auparavant. Comme Henry Kissinger l'avait déclaré dans les années 70 : « Si vous contrôlez le pétrole vous contrôlez le pays ; si vous contrôlez l'alimentation, vous contrôlez la population ».

L'agroalimentaire et la Révolution Verte de Rockefeller allaient de pair. Ça faisait partie d'une grande stratégie qui incluait le financement par la Fondation Rockefeller des recherches pour développer quelques années plus tard le génie génétique des plantes et des animaux.

John H. Davis fut adjoint du ministre de l'Agriculture sous la présidence de Dwight Eisenhower au début des années 1950. Il quitta Washington en 1955 et se rendit à Harvard Graduate School of Business, un lieu inhabituel à cette époque pour un expert en agriculture. Il avait une stratégie claire. En 1956, Davis a écrit un article dans le Harvard Business Review, où il déclarait que « la seule façon de résoudre une fois pour toutes le fameux problème agricole en évitant la lourdeur des programmes gouvernementaux, est de faire progresser l'agriculture pour l'agroalimentaire ». Il savait précisément où il voulait en venir, même si peu de gens s’en doutaient à l'époque : une véritable révolution dans la production agricole qui concentrerait le contrôle de la chaîne alimentaire entre les mains des multinationales, loin de la traditionnelle famille d'agriculteurs. (3)

Un aspect crucial de la conduite des intérêts de la Fondation Rockefeller et des sociétés agroalimentaires étasuniennes, était le fait que la Révolution Verte reposait sur la prolifération de nouvelles semences hybrides dans les marchés en développement. La caractéristique principale des semences hybrides est leur manque d'aptitude reproductrice. Les hybrides avaient été élaborés par protectionnisme contre la prolifération. Contrairement à la pollinisation libre des espèces naturelles, dont la semence donne un rendement semblable à celui de ses parents, le rendement des semences des plantes hybrides est sensiblement inférieur à celui de la première génération.

Cette baisse de rendement propre aux hybrides impliquait que les agriculteurs devaient normalement acheter des semences chaque année pour obtenir un rendement élevé. En outre, le rendement plus bas de la deuxième génération éliminait le commerce de semences que font souvent les producteurs sans l'autorisation du semencier. Ceci empêchait la redistribution des semences de cultures commerciales par des intermédiaires. Si les grands semenciers multinationaux étaient capables de contrôler en amont la semence des lignées parentales, aucun concurrent ou agriculteur ne serait en mesure de produire d'hybride. La concentration mondiale des brevets de semences hybrides dans une poignée de gigantesques semenciers, dirigés par Pioneer Hi-Bred de DuPont et Dekalb de Monsanto, préparait le terrain à la révolution des semences OGM. (4)

En réalité, l'introduction des techniques agricoles modernes étasuniennes, des engrais chimiques et des semences hybrides commerciales ont rendu tous les agriculteurs des pays en développement – et en particulier les plus grands et les plus solides – dépendants de l'étranger, surtout des produits de base de l'agroalimentaire et de la pétrochimie étasuniennes. C'était la première étape de ce qui devait être un processus soigneusement planifié sur plusieurs décennies.

Grâce à la Révolution Verte, l'agroalimentaire a fait de grandes percées dans des marchés dont l'accès était auparavant limité aux exportateurs étasuniens. La tendance a par la suite été baptisée « agriculture orientée vers le marché ». C'était en réalité le contrôle de l'agriculture par l'agroalimentaire.

À travers la Révolution Verte, la Fondation Rockefeller et plus tard la Fondation Ford ont travaillé main dans la main, façonnant et soutenant les objectifs de la politique étrangère de l'Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) et de la CIA.

L'un des principaux effets de la Révolution Verte fut de dépeupler les campagnes et de forcer les paysans à fuir vers les bidonvilles des bas-quartiers de banlieue, désespérément à la recherche d'un travail. Ce n'était pas le fruit du hasard, cela faisait partie du plan visant à créer des bassins de main-d'œuvre bon marché pour les prochaines industries multinationales étasuniennes, la « mondialisation » de ces dernières années.

Quand l'autopromotion autour de la Révolution Verte se calma, les résultats étaient assez différents de ce qui avait été promis. Des problèmes surgirent de l'usage sans discernement des nouveaux pesticides chimiques, avec souvent de graves conséquences pour la santé. Avec le temps, la monoculture de nouvelles variétés de semences hybrides provoqua une baisse de la fertilité du sol et du rendement. Les premiers résultats étaient impressionnants : rendement doublé, voire triplé, de certaines cultures comme le blé et, plus tard, le maïs au Mexique. Des rendements qui ont rapidement fondu.

La Révolution Verte était généralement accompagnée de grands projets d'irrigation, avec souvent des prêts de la Banque Mondiale pour la construction d’énormes barrages et, dans le processus, l'inondation de régions auparavant habitées et fertiles. Ainsi, le rendement supérieur du super blé s’obtenait en saturant le sol avec d'énormes quantités d'engrais, constitués de nitrates et de pétrole, des matières premières que contrôlaient les sept grandes compagnies pétrolières sœurs dominées par les Rockefeller.

De plus, d'énormes quantités d'herbicides et de pesticides étaient utilisées, créant de nouveaux marchés pour les géants de l'industrie pétrolière et chimique. Comme l'a dit un analyste, la Révolution Verte n'a été en réalité qu'une révolution chimique. À aucun moment, les pays en voie de développement ne pourraient payer les énormes quantités d'engrais et de pesticides chimiques. Ils obtiendraient des crédits gracieux de la Banque Mondiale et des prêts spéciaux de la Chase Bank et d'autres grandes banques de New York, soutenus par des garanties du gouvernement étasunien.

Mis en application dans un grand nombre de pays en développement, ces prêts furent accordés à la plupart des grands propriétaires terriens. Pour les petits paysans, la situation se présentait différemment. Ces derniers ne pouvaient pas payer les produits chimiques et les autres besoins modernes et durent emprunter de l'argent.

Initialement, divers programmes gouvernementaux tentèrent de fournir des prêts aux agriculteurs afin qu'ils puissent acheter des semences et des engrais. Ceux qui n’avaient pu participer à ce genre de programme durent emprunter dans le secteur privé. À cause du taux d'intérêt exorbitant des prêts, de nombreux petits paysans ne purent même pas tirer bénéfice des premiers rendements, plus élevés. Après la récolte, ils durent vendre la majorité sinon la totalité de leur production pour rembourser les prêts et les intérêts. Dépendants des prêteurs sur gages et des négociants, ils furent nombreux à perdre leurs terres. Même avec des prêts à taux préférentiel consentis par des organismes publics, de plus en plus de cultures vivrières cédèrent la place à la production de cultures de rente. (5)

Depuis des décennies, les mêmes intérêts, notamment ceux de la Fondation Rockefeller qui a soutenu la Révolution Verte, travaillent à promouvoir la nouvelle « révolution génétique, » comme l'a appelée il y a quelques années Gordon Conway, le président de la Fondation Rockefeller, c'est-à-dire la dissémination de produits de l'agriculture industrielle et commerciale, notamment de semences OGM brevetées.

GATES, ROCKEFELLER ET LA RÉVOLUTION VERTE EN AFRIQUE

Tout en gardant à l’esprit l'expérience de la Révolution Verte de la Fondation Rockefeller dans les années 50, il semble particulièrement curieux que les fondation Rockefeller et Gates, qui investissent à présent des millions de dollars dans la préservation de toutes les semences contre un éventuel scénario « apocalyptique », investissent aussi des millions dans un projet nommé Alliance pour la Révolution Verte en Afrique (AGRA).

L'AGRA, comme elle s'est elle-même appelée, est une alliance avec cette même Fondation Rockefeller qui a créé la « révolution génétique ». Un coup d'œil sur le conseil d'administration de l'AGRA le confirme.

Son président n’est autre que Kofi Annan, l'ancien Secrétaire général des Nations Unies. En juin 2007, dans son discours d'admission lors d'une réunion du Forum Économique Mondial au Cap, en Afrique du Sud, Kofi Annan a déclaré : « J'accepte ce challenge avec gratitude pour la Fondation Rockefeller, pour la Fondation Bill & Melinda Gates, et pour tous ceux qui soutiennent notre campagne africaine ».

Le conseil de l'AGRA comporte par ailleurs un Sud-Africain, Strive Masiyiwa, mandataire de la Fondation Rockefeller ; Sylvia M. Mathews de la Fondation Bill & Melinda Gates ; Mamphela Ramphele, ancien directeur général de la Banque Mondiale (2000-2006) ; Rajiv J. Shah de la Fondation Gates ; Nadya K. Shmavonian de la Fondation Rockefeller ; Roy Steiner de la Fondation Gates. De plus, l'AGRA emploie également Gary Toenniessen, le directeur général de la Fondation Rockefeller et Akinwumi Adesina, directeur associé de la Fondation Rockefeller.

Pour allonger encore la liste, les Programmes pour l'AGRA emploient Peter Matlon, directeur général de la Fondation Rockefeller ; Joseph De Vries, directeur du Programme pour les systèmes semenciers de l'Afrique et directeur associé de la Fondation Rockefeller ; Akinwumi Adesina, directeur associé de la Fondation Rockefeller. Comme l'ancienne Révolution Verte ratée en Inde et au Mexique, la nouvelle Révolution Verte en Afrique est manifestement une priorité de la Fondation Rockefeller.

Bien qu'à ce jour ils gardent profil bas, Monsanto et les principaux géants de l'agroalimentaire OGM sont soupçonnés d'être au cœur du problème en se servant de l'AGRA de Kofi Annan pour disséminer leurs semences OGM brevetées dans toute l'Afrique sous l'étiquette trompeuse de « biotechnologie, » le nouvel euphémisme pour semences génétiquement modifiées brevetées. À ce jour, l'Afrique du Sud est le seul pays africain qui autorise légalement la plantation de cultures OGM. En 2003 le Burkina Faso a autorisé des essais d'OGM. En 2005, le Ghana de Kofi Annan a rédigé des lois sur la sécurité biologique et les principaux responsables ont exprimé leur intention de poursuivre la recherche sur les cultures OGM.

L'Afrique est la prochaine cible de la campagne de dissémination mondiale des OGM du gouvernement étasunien. Ses sols riches en font un candidat idéal. Évidemment, de nombreux gouvernements africains soupçonnent le pire de la part des sponsors des OGM, car une multitude de projets de génie génétique et de biosécurité ont été entamés en Afrique, dans le but d'introduire des OGM dans ses systèmes agricoles. Il s'agit notamment de parrainages offerts par le gouvernement étasunien pour former aux États-Unis les scientifiques en génie génétique africains, de projets de biosécurité financés par l'USAID et par la Banque Mondiale ; la recherche sur les OGM impliquant les cultures vivrières indigènes africaines.

La Fondation Rockefeller a travaillé pendant des années, en grande partie sans succès, à promouvoir des projets pour introduire des OGM dans les champs d'Afrique. Elle a financé la recherche qui soutient l'applicabilité du coton OGM dans le Makhathini Flats, en Afrique du Sud.

Monsanto, qui a établi une solide tête de pont dans l'industrie des semences OGM et des hybrides en Afrique du Sud, a conçu un ingénieux programme pour petits exploitants, « Semences et Espoir, » qui introduit un package de révolution verte à petite échelle chez les agriculteurs pauvres, suivi, bien entendu, par les semences OGM brevetées de Monsanto. (6)

La société suisse Syngenta AG, l'un des « Quatre Cavaliers de l'Apocalypse OGM », investit des millions de dollars dans un centre de culture à Nairobi, pour développer du maïs OGM résistant aux insectes. Syngenta fait également partie du CGIAR. (7)

CONTINUER À SVALBARD

Alors, est-ce tout simplement un excès de sentimentalité philosophique ? Qu'est-ce qui pousse les fondations Gates et Rockefeller à financer la prolifération de semences brevetées, bientôt Terminator, à travers toute l'Afrique ? Ce processus a détruit la diversité des semences végétales partout où la monoculture agroalimentaire industrialisée a été introduite. Dans le même temps, ils investissent des dizaines de millions de dollars pour préserver toutes les variétés de semences connues dans une chambre forte à l'épreuve de l'Apocalypse, à proximité du cercle Arctique, « afin que la diversité végétale puisse être préservée pour l'avenir, » pour reprendre leur communiqué de presse officiel.

Il n'est pas fortuit que les fondations Rockefeller et Gates s'associent pour préconiser une révolution OGM de style Révolution Verte en Afrique, tout en finançant tranquillement l'« arche de Noé végétale » à Svalbard. Les géants de l'agroalimentaire OGM sont impliqués dans le projet de Svalbard jusqu'au cou.

À vrai dire, l'entreprise de Svalbard toute entière, ainsi que les gens impliqués évoquent des images de catastrophe pires que celles du best-seller de Michael Crichton, La variété Andromède. Dans ce thriller de science-fiction, une maladie mortelle d'origine extraterrestre provoque la coagulation rapide et fatale du sang, menaçant l'espèce humaine toute entière. À Svalbard, le futur entrepôt à semences le plus sûr du monde sera gardé par les policiers de la Révolution Verte OGM, les fondations Rockefeller et Gates, Syngenta, DuPont et CGIAR.

Le projet du Svalbard sera géré par un organisme appelé Trust Mondial pour la Diversité Végétale (GCDT). Qui sont-ils pour détenir une responsabilité aussi considérable sur la diversité des semences de la planète entière ? Le GCDT a été fondé par la FAO et par Bioversity International (anciennement International Plant Genetic Research Institute), une ramification du CGIAR.

Le GCDT est basé à Rome. Son conseil est présidé par Margaret Catley-Carlson, une Canadienne également présente au comité consultatif du groupe Suez Lyonnaise des Eaux, l'une des plus grandes sociétés privées de l'eau. Jusqu'en 1998, Catley-Carlson était aussi présidente du Comité sur la Population établi à New York, l'organisation de réduction des populations de John D. Rockefeller, créé en 1952 pour accélérer le programme d'eugénisme de la famille Rockefeller, sous couvert de promouvoir le planning familial, le système de contrôle des naissances, la stérilisation et le « contrôle de la population » des pays en voie de développement.

Les autres membres du conseil de GCDT comptent l'ancien cadre de Bank of America, actuellement chef de Hollywood DreamWorks Animation, Lewis Coleman. Coleman est aussi administrateur de Northrup Grumman Corporation, l'un des plus grands entrepreneurs de l'industrie militaire du Pentagone.

Le Brésilien Jorio Dauster est aussi président du conseil d'administration de Brasil Ecodiesel. C'est un ancien ambassadeur du Brésil auprès de l'Union Européenne, et le négociateur en chef de la dette extérieure du Brésil pour le ministère des Finances. Dauster a aussi rempli les fonctions de président de l'Institut du Café Brésilien et de coordonnateur du Projet de modernisation du système des brevets du Brésil, qui consiste à légaliser les brevets sur les semences génétiquement modifiées, une chose jusque-là interdite par les lois du Brésil.

Cary Fowler est directeur exécutif de GCDT. Il a été professeur et directeur de recherche au département pour l'Environnement International et pour les Études de Développement de l'Université des Sciences de la vie de Norvège. Fowler a aussi été principal conseiller du directeur général de Bioversity International. Il y représentait les centres des moissons du futur du CGIAR, dans les négociations pour le Traité International sur les Ressources Phytogénétiques. Dans les années 90, il dirigeait le Programme International sur les Ressources Phytogénétiques de la FAO. Il a ébauché et supervisé les négociations du Plan d'Action Mondial pour les Ressources Phytogénétiques de la FAO adopté par 150 pays en 1996. Il est ancien membre du Comité National sur les Ressources Génétiques des Plantes des États-Unis et du conseil d'administration du Centre International d'Amélioration du Maïs et du Blé (CIMMYT) du Mexique, un autre projet de la Fondation Rockefeller et du CGIAR.

Le Dr Mangala Rai de l'Inde, membre du conseil d'administration du GCDT, est secrétaire du Département de la Recherche Agricole et de l'Éducation (DARE) de l'Inde, et directeur général du Conseil Indien pour la Recherche Agricole (ICAR). Il est aussi membre du conseil d'administration de l'IRRI de la Fondation Rockefeller, qui a fait la promotion du « Golden Rice » (riz doré), la première expérience majeure sur les OGM menée avec beaucoup de battage médiatique et qui s'est avérée être un fiasco. Rai a siégé comme membre du conseil d'administration du CIMMYT et comme membre du conseil exécutif du CGIAR.

Le Trust des Donateurs pour la Diversité des Semences Mondiales ou les bailleurs financiers comportent aussi « tous les suspects habituels », comme le dit Humphrey Bogart dans le grand classique Casablanca. En plus des fondations Rockefeller et Gates, les donateurs comptent les géants des OGM, DuPont-Pioneer Hi-Bred, Syngenta de Bâle en Suisse, CGIAR et l'énergique promotrice des OGM, l'USAID. Effectivement, il semble que les renards des OGM et de la réduction des populations gardent le poulailler de l'humanité et de la diversité des semences mondiales dans le magasin de Svalbard. (8)

POURQUOI SVALBARD MAINTENANT ?

On peut légitimement se demander pourquoi Bill Gates, la Fondation Rockefeller les principaux géants du génie génétique agroalimentaire comme DuPont et Syngenta avec le CGIAR, construisent une arche de Noé végétale en Arctique.

Tout d'abord, qui utilise ce genre de chambre forte à semences ? Les sélectionneurs et les chercheurs sont les principaux utilisateurs de ces coffres. Aujourd'hui, les plus importants reproducteurs sont Monsanto, DuPont, Syngenta et Dow Chemical, les géants mondiaux des plantes OGM brevetées. Depuis début 2007, Monsanto détient, avec le gouvernement des États-Unis, les droits mondiaux des brevets pour les plantes dites « Terminator » ou Technologie de Restriction d'Utilisation des OGM. Terminator est une technologie de mauvais augure, qui fait qu'une semence commerciale brevetée se « suicide » après récolte. Le contrôle des semenciers privés est total. Un pareil contrôle et une telle mainmise sur la chaîne alimentaire n'ont jamais existé auparavant dans l'histoire de l'humanité.

Cette ingénieuse caractéristique Terminator force les agriculteurs à retourner chaque année chez Monsanto ou d'autres semenciers OGM pour obtenir de nouvelles semences de riz, de soja, de maïs, de blé ou de toute autre culture dont ils ont besoin pour nourrir la population. Si c'était largement adopté dans le monde, on pourrait peut-être en une dizaine d'années faire de la majorité des producteurs de nourriture du monde de nouveaux serfs féodaux, asservis à trois ou quatre géants semenciers comme Monsanto, DuPont ou Dow Chemical.

Bien entendu, cela permettrait à ceux qui possèdent ces sociétés privées, peut-être aux ordres de Washington, de refuser des semences à certains pays en voie de développement, ceux dont la politique irait à l’encontre des intérêts du gouvernement étasunien. Ceux qui disent « ça ne pourrait pas arriver dans ce cas » devraient s'intéresser de plus près aux événements mondiaux actuels. La simple existence de cette concentration de pouvoir chez trois ou quatre géants privés de l'agroalimentaire étasunien est en elle-même une raison juridique suffisante pour interdire toute culture OGM - même si le gain de moisson était réel, ce qui n'est manifestement pas le cas.

Ces compagnies privées, Monsanto, DuPont, Dow Chemical, n'ont guère d'antécédent sans tache en termes de gestion de la vie humaine. Elles ont développé et multiplié des innovations du style dioxine, PCB, Agent Orange. Elles cachent depuis des décennies les preuves manifestes des risques de cancers et d'autres graves conséquences pour la santé humaine, liées à l'usage de produits chimiques toxiques. Elles ont enterré des rapports scientifiques sérieux sur le glyphosate. Cette substance, très répandue dans des herbicides utilisés partout dans le monde, est toxique quand elle s'infiltre dans l'eau potable (9). Elle est l’un des ingrédients de base du Roundup de Monsanto, un herbicide lié à l'achat de la plupart des semences génétiquement modifiées de cette société. Le Danemark a interdit le glyphosate en 2003, quand il fut confirmé qu'il contaminait les nappes phréatiques du pays. (10)

La diversité des semences stockées dans les chambres fortes à gènes est la matière première pour la reproduction des plantes et pour de nombreuses recherches biologiques fondamentales. Plusieurs centaines de milliers d'échantillons sont distribués chaque année à de telles fins. La FAO répertorie quelque 1400 chambres fortes à semences dans le monde, les plus importantes étant gardées par le gouvernement des États-Unis. D'autres grandes chambres fortes sont détenues par la Chine, la Russie, le Japon, l'Inde, la Corée du Sud, l'Allemagne et le Canada, par ordre de taille décroissante. Par ailleurs, le CGIAR exploite une chaîne de chambres fortes pour semences dans des centres choisis aux quatre coins du monde.

Le CGIAR, créé en 1972 par les fondations Rockefeller et Ford pour propager leur modèle de Révolution Verte agroalimentaire, contrôle la plupart des chambres fortes à semences privées, depuis les Philippines à la Syrie en passant par le Kenya. Toutes ces chambres fortes à semences actuelles contiennent plus de six millions et demi de variétés de semences, près de deux millions d'entre elles sont « distinctes ». L'arche de Noé de Svalbard aura la capacité d'abriter quatre millions et demi de graines différentes.

LES OGM COMME ARME DE GUERRE BIOLOGIQUE ?

Nous arrivons maintenant au cœur du problème, à savoir la dangerosité et l’utilisation potentiellement abusive du projet de Bill Gates et de la Fondation Rockefeller à Svalbard. Le développement de semences brevetées pour la plupart des grandes cultures vivrières, comme le riz, le maïs, le blé et pour les céréales fourragères comme le soja, pourrait-il être utilisé dans une horrible forme de guerre biologique ?

Le but explicite du lobby des eugénistes – financé depuis les années 20 par de riches familles élitistes, comme Rockefeller, Carnegie, Harriman et autres – était de mettre en pratique ce qu'ils appelaient l'« eugénisme négatif », l'extermination systématique des lignées indésirables. En 1939, Margaret Sanger, eugéniste alerte, fondatrice de Planification Internationale de la Maternité et intime de la famille Rockefeller, menait à Harlem une opération nommée « The Negro Project ». Comme elle le confiait à un ami dans une lettre, « nous voulons exterminer les populations noires ». (11)

En 2001, Epicyte, une petite entreprise de biotechnologie de Californie, annonçait la mise au point d’un maïs génétiquement modifié contenant un spermicide capable de rendre stériles les hommes qui en mangeaient. Epicyte avait à cette époque un accord de coentreprise pour diffuser sa technologie avec DuPont et Syngenta, deux des sponsors de l'arche de Noé végétale à Svalbard. Depuis, Epicyte a été rachetée par une société de biotechnologie de Caroline du Nord. Il était étonnant d'apprendre qu'Epicyte avait développé son maïs OGM spermicide avec des fonds de recherche du ministère de l'Agriculture étasunien, ce même ministère qui, en dépit de l'opposition du monde entier, a continué à financer le développement de la technologie Terminator, actuellement détenue par Monsanto.

Dans les années 90, l'OMS lançait, pour des millions de femmes entre 15 et 45 ans du Nicaragua, du Mexique et des Philippines, une soi-disant campagne de vaccination contre le tétanos, une maladie que l’on peut contracter en marchant par exemple sur un clou rouillé. Les hommes et les garçons n'étaient pas vaccinés, bien qu’ils soient vraisemblablement tout aussi susceptibles que les femmes de marcher sur des clous rouillés.

À cause de cette curieuse anomalie, le Comité Pro Vida de México, une organisation laïque catholique romaine, devint méfiant et fit tester un échantillon du vaccin. Les tests révélèrent que le vaccin antitétanique en train d'être distribué par l'OMS aux femmes en âge de concevoir, contenait de la gonadotrophine chorionique ou hCG, une hormone naturelle qui, combinée à une anatoxine tétanique, provoquait l’activation d’anticorps qui rendaient la femme incapable de maintenir sa grossesse. Il a été dit qu'aucune femme ne fut vaccinée.

Plus tard, il apparut que la Fondation Rockefeller avec le Comité sur la Population de Rockefeller, la Banque Mondiale (qui abrite le CGIAR), et l'Institut National de la Santé des États-Unis, étaient impliqués dans un projet long de 20 ans, lancé en 1972, afin de mettre au point un agent abortif dissimulé dans un vaccin contre le tétanos pour l'OMS. Par ailleurs, le gouvernement de Norvège, l'hôte de l'arche de Noé végétale de Svalbard, a fait un don de 41 millions de dollars pour développer un vaccin antitétanique spécial, ayant la capacité de provoquer l'avortement. (12)

Est-ce une coïncidence si ces mêmes organisations, de la Norvège jusqu'à la Fondation Rockefeller en passant par la Banque Mondiale, sont également engagées dans le projet de chambre forte pour semences à Svalbard ? Selon le professeur Francis Boyle, auteur de la loi sur l'antiterrorisme et les armes biologiques promulguée par le Congrès étasunien en 1989, le Pentagone est « désormais préparé à disputer et à gagner la guerre biologique » dans le cadre de deux directives de stratégie nationale de Bush adoptées en 2002, « sans que le public le sache ». Boyle ajoute que, de 2001 à 2004, le gouvernement fédéral étasunien a dépensé 14,5 milliards de dollars – une somme faramineuse – pour des travaux uniquement liés au bioterrorisme civil.

Richard Ebright, biologiste à l'Université Rutgers, estime que plus de 300 institutions scientifiques et quelques 12.000 personnes aux États-Unis ont aujourd'hui accès à des agents pathogènes convenant à la guerre biologique. L'Institut National de la Santé du gouvernement étasunien est doté de 497 subventions uniquement pour la recherche sur les maladies infectieuses à potentiel de guerre biologique. Bien entendu, la justification est la défense contre une éventuelle attaque terroriste, une excuse couramment employée aujourd'hui.

Le gouvernement étasunien dépense de nombreux dollars dans le génie génétique lié à la guerre biologique. Selon Jonathan King, professeur en biologie au MIT, « les programmes de bioterrorisme en pleine expansion représentent la naissance d'un important danger pour notre propre population ». King ajoute : « bien que ce genre de programme soit toujours qualifié de défensif, avec les armes biologiques les programmes défensifs et offensifs se recouvrent presque complètement ». (13)

L'avenir nous dira, à Dieu ne plaise, si l'arche de Noé végétale de Bill Gates et de la Fondation Rockefeller au Svalbard fait partie d'une autre Solution Finale, celle entraînant l'extinction définitive de la Grande Planète Terre.

NOTES

​​​​1 F. William Engdahl, Seeds of Destruction, Montreal, (Global Research, 2007).

​​​​2 Ibid, pp.72-90.

​​​​3 John H. Davis, Harvard Business Review, 1956, cité par Geoffrey Lawrence dans Agribusiness, Capitalism and the Countryside, Pluto Press, Sydney, 1987. Voir aussi Harvard Business School, The Evolution of an Industry and a Seminar: Agribusiness Seminar,

www.exed.hbs.edu/programs/agb/seminar.html

​​​​4 Engdahl, op cit., p. 130.

​​​​5 Ibid. P. 123-30.

​​​​6 Myriam Mayet, The New Green Revolution in Africa: Trojan Horse for GMOs ?, mai 2007, African Centre for Biosafety,

www.biosafetyafrica.net .

​​​​7 ETC Group, Green Revolution 2.0 for Africa?, Communique Issue #94, mars/avril 2007.

​​​​8 Site Internet Global Crop Diversity Trust :

www.croptrust.org/main/donors.php .

​​​​9 Engdahl, op. cit., pp.227-236.

​​​​10 Anders Legarth Smith, Denmark Bans Glyphosates, the Active Ingredient in Roundup, Politiken, 15 septembre 2003 :

www.organic.com.au/news/2003.09.15

​​​​11 Tanya L. Green, The Negro Project: Margaret Sanger's Genocide Project for Black American's :

www.blackgenocide.org/negro.html .

​​​​12 Engdahl, op. cit., pp. 273-275; J.A. Miller, Are New Vaccines Laced With Birth-Control Drugs ? HLI Reports, Human Life International, Gaithersburg, Maryland; juin/juillet 1995, Volume 13, Number 8.

​​​​13 Sherwood Ross, Bush Developing Illegal Bioterror Weapons for Offensive Use, 20 décembre 2006 :

www.truthout.org .

Article original en anglais, publié le 15 décembre 2008 : http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=7529

Traduit par Dany Quirion et Pétrus Lombard pour Alter Info. Révisé par Nicolas Gourio pour Mondialisation.
​​​​
F. William Engdahl est auteur Seeds of Destruction, the Hidden Agenda of Genetic Manipulation de Seeds of Destruction, the Hidden Agenda of Genetic Manipulation (graines de destruction, les projets secrets du génie génétique) qui vient d'être publié par Global Research. Il est également auteur de Pétrole, une guerre d'un siècle : L'ordre mondial anglo-américain (en français). Pour le contacter par courrier électronique :

info@engdahl.oilgeopolitics.net

CODEX ALIMENTARIUS: BLEUPRINT FOR THE MASS POISOINING OF OUR FOOD & OF HUMANITY



Codex Alimentarius: Population Control Under the Guise of Consumer Protection

by: Dr. Gregory Damato, Ph.D., citizen journalist

source: http://www.naturalnews.com/024128.html

Wednesday, September 10, 2008

(NaturalNews) Codeath (sorry, I meant Codex) Alimentarius, latin for Food Code, is a very misunderstood organization that most people (including nearly all U.S. congressmen) have never heard of, never mind understand the true reality of this extremely powerful trade organization. From the official Codex website (www.codexalimentarius.net) the altruistic purpose of this commission is in "protecting health of the consumers and ensuring fair trade practices in the food trade, and promoting coordination of all food standards work undertaken by international governmental and non-governmental organizations". Codex is a joint venture regulated by the Food and Agricultural Organization (FAO) and World Health Organization (WHO).

Brief History of Codex

The history of Codex began in 1893 when the Austria-Hungarian empire decided it needed a specific set of guidelines by which the courts could rule on cases dealing with food [1]. This regulatory set of mandates became known as Codex Alimentarius and was effectively implemented until the fall of the empire in 1918. The United Nations (UN) met in 1962 and decided that Codex should be re-implemented worldwide in order to protect health of the consumers. Two-thirds of funding for Codex emanates from the FAO while the other third comes from the WHO.

In 2002, the FAO and WHO had serious concerns about the direction of Codex and hired an external consultant to determine its performance since 1962 and to designate which direction to take the trade organization [2]. The consultant concluded that Codex should be immediately scrapped and eliminated. It was at this time that big industry realized the full monetary potential of this organization and exerted its powerful influence. The updated outcome was a toned down report asking Codex to address 20 various concerns within the organization.

Since 2002, the Codex Alimentarius Commission has covertly surrendered its role as an international public health and consumer protection organization. Under the helm of big industry, the sole surreptitious purpose of the new codex is to increase profits for the global corporate juggernauts while controlling the world through food. The implicit understanding of their philosophy is that if you control food, you control the world.

Codex Now

The most dominant country behind the agenda of Codex is the United States whose sole purpose is to benefit multinational interests like Big Pharma, Big Agribusiness, Big Chema and the like. At the latest meeting in Geneva, the U.S. recently became the chair of Codex which will facilitate an exacerbation of the distortion of health freedom and will continue the promulgation of misinformation and lies about genetically modified organism (GMOs) and nutrients while fulfilling the tacit population control agenda. The reason the U.S. continues to dominate Codex is because other countries falsely believe the U.S. possesses the latest and greatest safety technology when it comes to food and hence, whatever the U.S. asks for, its allies (E.U., Argentina, Brazil, Canada, Mexico, Australia, Malaysia, Indonesia, Japan, Singapore) follow suit nearly every time.

Many of the countries who wish to participate and want to voice their opinions are not allowed to attend the Codex meetings as the U.S. denies most visas for these representatives whenever they feel like it. Many of these countries (South Africa, Swaziland, Kenya, Ghana, Egypt, Cameroon, Sudan, Nigeria) realize that Codex has been altered from a benevolent food organization to one that is fraudulent, lethal and illegitimate. The fact that Codex meetings are held all over the world is also no accident and allows the U.S. to maintain its tight grip on the Codex agenda as the less economically viable countries are not able to attend.

The Real Threat

While the esoteric agenda of the media is busy driving fear into the hearts of the world by focusing on terrorism, global warming, salmonella, and food shortages, the real threats are clandestinely becoming a reality. Soon every single thing you put into your mouth (with the exception of pharmaceuticals, of course) will be highly regulated by Codex Alimentarius, including water. The standards of Codex are a complete affront to the freedom of clean and healthy food, yet these regulations have no legal international standing. Why should we be worried? These soon-to-be mandatory standards will apply to every country who are members of the WTO (World Trade Organization). If countries do not follow these standards, then enormous trade sanctions will result. Some Codex standards that will take effect on December 31, 2009 and once initiated are completely irrevocable include [2]:

* All nutrients (vitamins and minerals) are to be considered toxins/poisons and are to be removed from all food because Codex prohibits the use of nutrients to "prevent, treat or cure any condition or disease"

* All food (including organic) is to be irradiated, removing all toxic nutrients from food (unless eaten locally and raw).

* Nutrients allowed will be limited to a Positive List developed by Codex which will include such beneficial nutrients like Fluoride (3.8 mg daily) developed from environmental waste. All other nutrients will be prohibited nationally and internationally to all Codex-compliant countries [2].

* All nutrients (e.g., CoQ10, Vitamins A, B, C, D, Zinc and Magnesium) that have any positive health impact on the body will be deemed illegal under Codex and are to be reduced to amounts negligible to humans' health [3].

* You will not even be able to obtain these anywhere in the world even with a prescription.

* All advice on nutrition (including written online or journal articles or oral advice to a friend, family member or anyone) will be illegal. This includes naturalnews.com reports on vitamins and minerals and all nutritionist's consultations.

* All dairy cows are to be treated with Monsanto's recombinant bovine growth hormone.

* All animals used for food are to be treated with potent antibiotics and exogenous growth hormones.

* The reintroduction of deadly and carcinogenic organic pesticides that in 1991, 176 countries (including the U.S.) have banned worldwide including 7 of the 12 worst at the Stockholm Convention on Persistent Organic Pesticides (e.g., Hexachlorobenzene, Toxaphene, and Aldrin) will be allowed back into food at elevated levels [4].

* Dangerous and toxic levels (0.5 ppb) of aflotoxin in milk produced from moldy storage conditions of animal feed will be allowed. Aflotoxin is the second most potent (non-radiation) carcinogenic compound known to man.

* Mandatory use of growth hormones and antibiotics on all food herds, fish and flocks

* Worldwide implementation of unlabeled GMOs into crops, animals, fish and trees.

* Elevated levels of residue from pesticides and insecticides that are toxic to humans and animals.

Some examples of potential permissible safe levels of nutrients under Codex include [2]:

* Niacin - upper limits of 34 mcg daily (effective daily doses include 2000 to 3000 mcgs).

* Vitamin C - upper limits of 65 to 225 mcg daily (effective daily doses include 6000 to 10000 mcgs).

* Vitamin D - upper limits of 5 μg daily (effective daily doses include 6000 to 10000 μg).

* Vitamin E - upper limits of 15 IU of alpha tocopherol only per day, even though alpha tocopherol by itself has been implicated in cell damage and is toxic to the body (effective daily doses of mixed tocopherols include 10000 to 12000 IU).

The Door is Open for Codex

In 1995, the U.S. Food and Drug Administration (FDA) created an illegal policy stating that international standards (i.e, Codex) would supersede U.S. laws governing all food even if these standards were incomplete [5]. Furthermore, in 2004 the U.S. passed the Central American Free Trade Agreement (illegal under U.S. law, but legal under international law) that requires the U.S. to conform to Codex in December of 2009 [6].

Once these standards are adopted there is no possible way to return to the standards of the old. Once Codex compliance begins in any area, as long as we remain a member of the WTO, it is totally irrevocable. These standards are then unable to be repealed, changed or altered in any way shape or form [1, 2, 7].

Population control for money is the easiest way to describe the new Codex which is run by the U.S. and controlled by Big Pharma and the like to reduce the population to a sustainable 500 million - a reduction of approximately 93 percent. The FAO and WHO have the audacity to estimate that by the introduction of just the vitamin and mineral guideline alone, at a minimum 3 billion deaths (1 billion from starvation and another 2 billion from preventable and degenerative diseases of under nutrition, e.g., cancer, cardiovascular disease, and diabetes) will result.

Degraded, demineralized, pesticide-filled and irradiated foods are the fastest and most efficient way to cause a profitable surge in malnutrition, preventable and degenerative disease which the most appropriate course of action is always pharmaceuticals. Death for profit is the new name of the game. Big Pharma has been waiting for this opportunity for years.

Fighting Back

Dr. Rima Laibow, M.D., who is the medical director for Natural Solutions Foundation, has undertaken legal action against the U.S. government and continues to attend every Codex meeting while fighting for your health freedom. The latest Codex meeting in Geneva heard some dissenting voices that were tired of the U.S. bullying every other country in the world with its population control agenda. Brazil and China have stated that when smaller, underrepresented countries are unable to attend Codex meetings (due to the U.S. not allowing Visas or for lack of monetary means) then every decision made in their absence is invalid. As a result, Codex may soon fall apart under the weight of it own corruption, but pressure needs to be unilaterally applied.

Dr. Rima has also been meeting with delegates from other countries and making them aware of something called Private Standards. Private standards allow countries to draft food standards which are safer and higher than those mandated by Codex. Obviously, this is not a very difficult task and many countries can seemingly circumvent the flawed and irrevocable guidelines Codex is attempting to implement on December 31, 2009 [7].

You can watch a video-presentation on the these issues by Dr. Rima at the following link:

http://video.google.com/videoplay?docid=-5266884912495233634&ei=ZAgxSuaRKqeg2wLe-ISoCQ&q=codex+alimentarius&hl=en&client=opera

What Can You Do?

The only way to avoid such cataclysmic events are to fight with the dissemination of knowledge to everyone you know. It does not matter whether they are still asleep or hypnotized by the enslavement of daily life or too busy to pay attention -- the time to wake up is now. The U.S. government and the collaborating media have been trying to distract America while all these egregious and mandatory standards are covertly passed. It is time to take action and you can do so by going to (www.healthfreedomusa.org) and following the latest updates on Codex. You can also sign a legal citizen's petition here: (http://www.healthfreedomusa.org/ind...) .

Another effective way to get your voice heard is through sending emails or writing to your congressman (https://forms.house.gov/wyr/welcome.shtml) . If you send one email to congress, it will ostensibly count as 13,000 emails. The U.S. Congress believes that for each person who takes the time to write or email them there are another 13,000 others who share similar views but do not take the time to promulgate them. Those living in other countries need to contact their representatives in order to have your voice heard. It is very important that swift and vociferous action be taken now. Times are changing very rapidly and unless we all come together on this issue we may all have to start thinking about growing our own food in the near future to avoid extermination.

Codex Contacts to Take Action

Dr. F. Edward Scarbrough U.S. Manager for Codex U.S. Department of Agriculture 4861-South Building Washington, DC 20250 Phone: (202) 205-7760 Fax: (202) 720-3157 Ed.scarbrough@fsis.usda.gov

The U.S. Codex official website is (http://www.fsis.usda.gov/regulation...)

For Further Information Contact: U.S. Codex Office Room 4861, South Building Washington, DC 20250-3700 Phone: (202) 205-7760 Fax: (202) 720-3157 uscodex@fsis.usda.gov

References:

1. Bauman, D.E., Nutricide: Criminalizing natural health, vitamin, and herbs. 2005, The Natural Solutions Foundation: USA.

2. Laibow, R.E., "Neutraceuticide" and Codex Alimentarius: The death of nutritional medicine. Alternative & Complementary Therapies, 2005. 11(5): p. 223-229.

3. Codex Guidelines for Vitamin and Mineral Food Supplements. [cited July 10, 2008]. Available from:
(http://www.chfa.ca/media/pdf_files/...)

4. Stockholm Convention on persistent organic pollutants. [cited July 10, 2008]. Available from: (http://chm.pops.int/)

5. Federal Register: October 11, 1995 (Volume 60, Number 196). [cited July 10, 2008]. Available from: (http://www.fda.gov/oia/IH_policy.html)

6. Central America Dominican Republic Free Trade Agreement. [cited July 10, 2008]. Available from: (http://www.wola.org/index.php?&opti...)

7. Laibow, R.E. Natural Solutions Foundation Codex Commission Report. [cited July 10, 2008]. Available from: (http://www.healthfreedomusa.org/)

8. Laibow, R.E., Dispatch #9 - Post-Codex Video #5 from Dr. Laibow: Propelling us into the future. [cited July 10, 2008]. Available from: (http://www.healthfreedomusa.org/ind...)

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Dr. Gregory Damato enjoys a vegan lifestyle and runs a Quantum Biofeedback clinic treating various clients ranging from autism to cancer. He is currently authoring a book for parents educating on the many hidden dangers of vaccines, chemical toxicity in toys, GM foods, the effects of EMFs and EMRs and ways to combat rising childhood illness and neurological disease by naturally building immunity, detoxification and nutrition. His goal is to increase global awareness of the myriad of health issue facing us today and the fact that 100% of them are preventable and completely reversible. His website publishes the latest health and wellness news and information and can be found at www.wellnessuncovered.com.

JATROPHA: "MIRACLE DROUGHT RESISTANT" PLANT REQUIRES 20,000 LITERS OF WATER TO PRODUCE 1 L OF BIODIESEL


Miracle Biofuel Plant Jatropha Reveals Its Achilles Heel

A single liter of jatropha biodiesel requires a whopping 20,000 liters of water to grow, say researchers at the Netherlands’ University of Twente.

By Chris Morrison

source: http://industry.bnet.com/energy/10001401/miracle-biofuel-plant-jatropha-reveals-its-achilles-heel/

June 9th, 2009

Jatropha, a hardy, drought resistant plant that grows oil-heavy fruit, was supposed to be the salvation of the biodiesel industry. The plant, which was targeted for an $80 million pilot project by BP and D1 Oils, can grow on marginal lands that crops don’t like. It tends to favor a land type that is common in developing countries like China and India, as well as many African nations, giving them a much-needed edge. Its fruit can be up to 40 percent oil, making it an excellent energy source.

But jatropha is also new to cultivation, and planters are still figuring out how to effectively grow the plant. Predictably enough, they’re finding out that rosy initial estimates on how well the plant would do may have been vastly overblown. The biggest problem by far is the amount of water the plant consumes, according to a study covered in MIT’s Technology Review.

A single liter of jatropha biodiesel requires a whopping 20,000 liters of water to grow, say researchers at the Netherlands’ University of Twente. That’s more than canola, corn, soybeans or sugarcane — more, in fact, than any commonly used biofuel crop. The two closest, canola and soybeans, require about 14,000 liters each.

The irony of jatropha’s water needs is considerable, since the plant is supposed to be a godsend for arid land that doesn’t get much rainfall. The report suggests that jatropha does just fine without much water, but only produces bumper crops when it has plenty to drink, much like any other plant.

How much of a problem will the water requirements be for the burgeoning jatropha industry? Possibly not as much as it might seem at first glance. Irrigation of dry land is practiced around the world at massive scales, so the barrier is not technical. However, sucking up all the water available in a locality will pit jatropha against food crops and people, putting it in the same boat as ethanol from corn.

Yields from jatropha may also be only a quarter of some estimates, so the economics of the plant may not be as incredible as first thought, either. What those are, exactly, will be revealed only later by the success of a first generation of companies like Galten Biofuels, Jatoil and the BP partnership.

And finally, there’s also hope that jatropha will mature into a better biofuel producer. Any plant new to cultivation takes a period of time before it reaches an optimum tame form, and jatropha has only been in use for a few years. There are also companies like SG Biofuels, covered here a couple months ago, that are performing gene research on jatropha in hopes of extending its range and improving its yield.

The complete report can de downloaded at the following link:

Download PNAS-2009-Gerbens-Leenes-0812619106.pdf

POURGHERE:UNE AUTRE MENACE POUR LES PAYSANS MALIENS/AFRICAINS..

ci-joint quelques articles sur les enjeux et dangers de la culture du pourghère (jatropha) au Mali et en Afrique, suite à la ratification la semaine dernière (le 21 mai 2009) par l’Assemblée Nationale de l’ordonnance du 4 mars 2009 portant création de l’Agence nationale de développement des biocarburants (ANADEB,) et du soutien officiel et déclaré du gouvernement à la culture du pourghere au Mali tel qu’exprimé dans la Déclaration de Bamako pour La Promotion du Pourghere.

En effet, contrairement à ce que prétendent ses promoteurs, la pourghère ne peut pas être cultivée rentablement sur des terres arides, sans eau, sans engrais, etc. pour produire du biocarburant (biodiesel), comme le démontrent clairement plusieurs études scientifiques et expériences en Afrique et dans divers pays a travers le monde ( voir articles ci-dessous).

Au contraire, elle est de plus en plus cultivée sur des terres FERTILES en Afrique et dans d’autres pays du Sud au détriment des cultures vivrières et donne lieu à une nouvelle vague de colonisation et de privatisation des terres (fertiles) par des sociétés privées pour la production de biocarburant produit à base de pourghere…( des millions d’hectares à travers le continent africain !)

Ci-joint quelques articles intéressants sur les enjeux et les conséquences de la culture de la pourghère en Afrique et dans le monde…

En français :

Rapport de Friends of the Earth: http://www.foe.co.uk/resource/reports/jatropha_wonder_crop.pdf

http://www.cadtm.org//spip.php?article3966/

http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20090220T080414Z/-agriculture-Environnement-energie-biocarburant-Le-bio-carburant-une-menace-pour-les-cultures-vivrieres.html

En anglais :

http://af.reuters.com/article/investingNews/idAFJOE5300DN20090401?sp=true

http://www.guardian.co.uk/environment/2009/may/05/jatropha-biofuels-food-crops

http://redgreenandblue.org/2009/05/07/biofuel-wonder-plant-fails-to-deliver

http://www.thenational.ae/article/20090511/BUSINESS/705119944/-1/SPORT

http://yehhailife.wordpress.com/2009/05/15/fail-indias-hyped-jatropha-biodiesel-program-does-not-deliver

http://euobserver.com/885/28113

http://www.sltrib.com/opinion/ci_12372029

http://ghanabusinessnews.com/2009/05/11/why-ghana-is-attracting-investments-in-biofuels/

http://www.navdanya.org/news/5dec07.htm

Vous pouvez bien évidemment trouver plus d’information sur internet en tapant « pourghere biocarburant » sur google.

JATROPHA: "MIRACLE" BIOFUEL CROP OR THREAT TO FOOD SECURITY...?

Jatropha has been hailed as the "miracle" biofuel crop which can be grown on so-called "marginal lands" without agricultural chemicals ( fertilizers, herbicides, insecticides, etc.) and without water.

However, seceral studies, reports and field-experiences have clearly demonstrated that jatropha cannot profitably be grown in so-called "marginal" land, without inputs such as water, fertilisers, etc., and that to be economically profitable, jatropha would have to be grown on FERTILE lands using irrigation and costly fertilizers, thus directly compromising food security and trapping both farmers and producing countries in yet another monoculture vicious trap cycle of debt and poverty while destroying the environnement through the usage of chemical fertilisers and GMO's.

My main concern over using Jatropha as a biofuel, is the serious threat it poses to both food security in so-called Third World countries, where millions of hectares of fertile land are being diverted for the production of jatropha at the expense of food crops.

Please see the latest released report By Friends of the Earth at the following link:

http://www.foe.co.uk/resource/reports/jatropha_wonder_crop.pdf