Wednesday, April 15, 2009
MALI : Le gouvernement légifère pour introduire les OGM contre la volonté des paysans.
La coordination Nationale des organisations paysannes a animé samedi 11 octobre dernier, une conférence de presse à son siège à Kalaban coura. Le président de la coordination, Ibrahima Coulibaly, sans détour, à fait ressortir l’amalgame du projet de loi du gouvernement à l’AN intitulé « sécurité Biotechnologie » alors que dans le chapitre I de ses dispositions générales et dans sa section I, du champ d’application souligné en son article 1, « la présente loi s’applique à l’importation, l’exportation, au transit, à l’utilisation confinée, la libération ou la mise sur le marché de tout organisme génétiquement modifié OGM, qu’il soit destiné à être libéré dans l’environnement ou utilisé comme denrée alimentaire, aliment bétail ou produit de transformation , ou d’un produit dérivé d’organisme génétiquement modifié. Elle s’applique également aux OGM à double fonction pharmaceutique et alimentaire d’intérêt agricole ».
Au lieu de faire mention dès le début de sécurité biotechnologie, le ministère de l’environnement a préféré mettre en avant la problématique relative aux OGM qui continue de soulever de graves questions d’ordre politique économique, alimentaire et ethnique. En somme, personne n’est contre la biotechnologie, c’est le brevetage du vivant et l’esclavage semencier et économique qui sont en cause. En clair, les OGM ne pouvant être conservés et utilisés comme semences, les producteurs seront toujours contraints à l’achat auprès des multinationales qui leur imposeront selon leur bon vouloir.
La biotechnologie est une chose, les OGM sont une autre. La première se définit comme l’ensemble des techniques utilisant les processus biologiques à des fins industrielles, pharmaceutiques à travers une amélioration génétique des espèces. Pour les OGM, il s’agit d’une manipulation génétique dans un dessein commercial. Une manipulation qui n’est pas dénuée de risques pour la santé humaine et pour la stabilité socio-économique de notre pays à vocation agricole. Les défenseurs des OGM se cachent généralement derrière le vocable « bio-machins » pour faire passer leur projet avec la certitude que dans la conscience populaire, on assimile très vite un produit bio à un produit naturel. Il n’en est rien.
Pour le conférencier, le projet de loi qui doit être voté aujourd’hui a été élaboré sans l’implication des véritables acteurs. Une minorité de chercheurs de l’Institut d’Economie rurale IER et avec l’appui de Monsanto ( le champion des OGM) et de l’USAID ont établi le document en omettant des points essentiels. Ont également pris part aux travaux de façade une partie de la société civile triée sur le volet et avec des profils qui ne cadrent pas avec les enjeux de la problématique. Résultat : le document comporte de nombreuses omissions et confusions délibérément entretenues.
Aussi, le processus d’élaboration de ce document extrêmement important pour notre pays afin de se protéger contre les risques avérés des OGM n’a pas respecté les dispositions des conventions internationales que notre pays a signées. Il s’agit notamment de la convention sur la diversité Biologique et du protocole de Cartagena qui exigent des consultations populaires pour élaborer les textes nationaux.
S’agirait-il d’une supercherie destinée à imposer les Organismes Génétiquement modifiées aux paysans Maliens ?
Source : Maliweb, le 13 octobre 2008
Au lieu de faire mention dès le début de sécurité biotechnologie, le ministère de l’environnement a préféré mettre en avant la problématique relative aux OGM qui continue de soulever de graves questions d’ordre politique économique, alimentaire et ethnique. En somme, personne n’est contre la biotechnologie, c’est le brevetage du vivant et l’esclavage semencier et économique qui sont en cause. En clair, les OGM ne pouvant être conservés et utilisés comme semences, les producteurs seront toujours contraints à l’achat auprès des multinationales qui leur imposeront selon leur bon vouloir.
La biotechnologie est une chose, les OGM sont une autre. La première se définit comme l’ensemble des techniques utilisant les processus biologiques à des fins industrielles, pharmaceutiques à travers une amélioration génétique des espèces. Pour les OGM, il s’agit d’une manipulation génétique dans un dessein commercial. Une manipulation qui n’est pas dénuée de risques pour la santé humaine et pour la stabilité socio-économique de notre pays à vocation agricole. Les défenseurs des OGM se cachent généralement derrière le vocable « bio-machins » pour faire passer leur projet avec la certitude que dans la conscience populaire, on assimile très vite un produit bio à un produit naturel. Il n’en est rien.
Pour le conférencier, le projet de loi qui doit être voté aujourd’hui a été élaboré sans l’implication des véritables acteurs. Une minorité de chercheurs de l’Institut d’Economie rurale IER et avec l’appui de Monsanto ( le champion des OGM) et de l’USAID ont établi le document en omettant des points essentiels. Ont également pris part aux travaux de façade une partie de la société civile triée sur le volet et avec des profils qui ne cadrent pas avec les enjeux de la problématique. Résultat : le document comporte de nombreuses omissions et confusions délibérément entretenues.
Aussi, le processus d’élaboration de ce document extrêmement important pour notre pays afin de se protéger contre les risques avérés des OGM n’a pas respecté les dispositions des conventions internationales que notre pays a signées. Il s’agit notamment de la convention sur la diversité Biologique et du protocole de Cartagena qui exigent des consultations populaires pour élaborer les textes nationaux.
S’agirait-il d’une supercherie destinée à imposer les Organismes Génétiquement modifiées aux paysans Maliens ?
Source : Maliweb, le 13 octobre 2008
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